Eco-terrorisme. L'autre arme iranienne contre Israël

Le terrorisme peut avoir plusieurs objectif,  faire peur aux humains, faire pression sur un pays de sorte qu’il modifie sa politique dans le sens voulu par un autre pays, obliger un gouvernement à prendre en compte les désirs d’un groupe donné.

Les mesures de protection et de lutte contre le fléau poussent les groupes ou les pays terroristes à innover pour surprendre l’entité cible.

Aujourd’hui, on parle de terrorisme écologique (éco-terrorisme). Par exemple, un pétrolier peut déverser une quantité de pétrole au large des côtes d’un pays, afin de polluer son éco-système maritime et ainsi le priver des avantages économiques de celui-ci.

On peut imaginer aussi un groupe qui introduirait un insecte particulièrement maléfique qui contaminerait les forêts, les cultures, qui rendrait malade le cheptel ou qui tuerait d’autres insectes essentiels pour l’équilibre écologique d’une région.

L’histoire du tanker qui polluerait les eaux territoriales d’un pays n’est pas un une fiction, Israël pense que c’est ce qui est effectivement arrivé avec un pétrolier libyen, baptisé Emrald, battant pavillon panaméen, transportant du pétrole iranien vers la Syrie ce qui est déjà illégal vu l’embargo.

Selon certaines informations, l’émeraude s’est approché à des dizaines de kilomètres des côtes d’Israël dans la zone économique exclusive. Il a déversé son pétrole les 1er et 2 février, puis s'est rendu en Syrie. Il a fallu deux semaines pour que l’huile de goudron atteigne les côtes d’Israël.

C’est la ministre de la Protection de l’Environnement, Gila Gamliel, qui a révélé cette affaire. Dans un article du The Jerusalem Post consacré à cette question, la ministre a soutenu que «l'Iran mène le terrorisme non seulement en essayant de produire des  armes nucléaires ou en essayant d'établir une base près de nos frontières. L'Iran mène le terrorisme en nuisant à l’environnement ».