Sahara. Les Palestiniens et les Polisariens se connectent
Une des rencontres du Palestinien Arafat et du Polisario Abdelaziz

Salka Barca, présentée comme une militante sahraouie et le palestinien Mubarak Awad participeront à un wébinaire sous le thème clair et sans équivoque , mais un peu rêveur aussi: « Résister à l'occupation: connecter la Palestine et le Sahara occidental ».  Ami du Polisario, le palestinien s'était rendu au Sahara en 2015, selon l’agence algérienne de presse APS. Quelle était sa mission? Ce serait intéressant de savoir. Puisqu’il y a connexion entre le Polisario et les Palestiniens, il doit y avoir matière à réflexion.

Le but de cette rencontre digitale est de permettra aux Palestiniennes et aux séparatistes de partager « leur expérience de la résistance pacifique à l'occupation en Palestine et au Sahara occidental », dit l’organisation chapeauté par un professeur de politique et d'études internationales à l'Université de San Francisco, Stephen Zonés.

A propos de résistance pacifique, on l’a vu, les anges sont animés de belles intentions.

Le fait que l’Algérie s’intéresse de très près à cette « connexion » polisaro-palestinienne (l’APS est l’outil des militaires d’Alger), confirme que le pouvoir en place dans ce pays et qui fait l’objet d’une contestation déterminée, est le principal protagoniste du conflit du Sahara et, comme il a été démontré à plusieurs reprises, le Polisario n’est qu’un pion. Et ce sont les Algériens eux-mêmes qui l'ont dit.

On peut revenir sur des entretiens de l’ancien ministre de la défense Khaled Nezzrar qui racontait en 2015 comment les militaires algériens ordonnaient aux éléments du Polisario de créer des troubles à l’intérieur du Maroc pour que celui-ci ne puisse pas construire le mur de protection. Il a raconté l’affaire sans peut-être savoir qu’il s’accusait lui-même de ces faits. Il a aussi reconnu que leur plan n'avait pas marché et que le Maroc a construit son mur. Depuis, c'est le même clan qui sévit à Alger. On ne change pas une équipe qui gagne.