Un projet gazier de 6 milliards de dollars, en Algérie, fait baver les entreprises turques. Ces dernières sont soutenues par un lobbyiste très connu en Algérie pour avoir facilité le travail à plusieurs entreprises turques, il s’appelle Ahmed Demirel et il a un sérieux avantage, il est l’ami du président Tebboune et copain avec Mohamed Tebboun, le fils de l’autre.

L’acharnement des Turcs trouve son explication dans l’identité du rival, le Français Total. Et justement Erdogan, le président de Turquie a juré de déloger la France de ses marchés traditionnels, surtout en Afrique. A ce propos, le saccage des enseignes françaises au Sénégal ne devrait pas être une surprise pour les Turcs. M’enfin c’est une autre histoire.

Pour les commanditaires turcs de Demirel, et donc, on l’a compris, pour Erdogan, « il est vital de rallier le nouveau pouvoir algérien à la cause de la Turquie en éliminant les intérêts français », rapporte Maghreb Intelligence.

Comment le président algérien a-t-il appris les petites affaires de son fils? C’est Boualem Boualem, son conseiller à la présidence qui l’aurait averti. Le fils a reçu des remontrances sévères et a été interdit d’approcher les grandes affaires de l’Etat. L’accès du palais présidentiel lui est désormais interdit.

Ce qui ne veut pas dire que Abdelmajid Tebboun est contre les Turcs, il est juste contre le fait que son fils y mette le pied. Quant à lui, il a déjà bien bossé pour les turcs lorsqu’il était monstre de l’habitat. Pendant son mandat, les entreprises turques du bâtiment ont faut de très belles affaires. Les marchés passés avaient été dénoncés mais restés sans suite.

Voilà qui donne de la crédibilité à certaines informations qui circulent sur le net. Par exemple le fait que l’Allemagne, la Turquie et le Qatar veulent faire de l’Algérie une plate-forme logistique vers l’Afrique. Tiens donc, l’Allemagne?