Accords Maroc-UE. Le Polisario ne représente que lui-même
A Dakhla, le du00e9sert a u00e9tu00e9 transformu00e9 en terres fertiles.

Il manque un peu de clarté dans les relations du Maroc avec l’Union européenne. Le harcèlement permanent du Polisario et de l’Algérie ne peut pas durer plus longtemps. Perte de temps et de ressources. L’Europe et le Maroc n’ont pas que ça à faire.

Le 2 mars, le Polisario a encore une fois introduit un recours auprès de la Cour européenne de justice contestant les accords entre l’UE et le Maroc portant sur les tarifs douaniers favorables appliqués par l’UE aux produits agricoles marocains.

Le Polisario, qui se présente comme « le seul représentant du peuple sahraoui » ne veut pas que ces accords soient appliqués aux provinces du Sud du Maroc.

Mais là, il y a au moins deux problèmes que les séparatistes sponsorisés par l’Algérie, ne pourront pas résoudre.

UN, le Polisario n’a pas bien écouté Vincent Piessevaux qui s’est exprimé au nom du Conseil de l’UE. On lui rappelle donc que ce monsieur a dit que "le requérant n’est pas une personne morale ayant la capacité juridique », et qu’ « il n’a jamais été reconnu comme interlocuteur de l’Union ». C’est déjà assez pour quelqu’un qui comprend.

Et justement, le Conseil de l’Union européenne, la France, la Commission européenne et la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader) ont contesté la recevabilité du recours introduit par le Polisario.

Il y a aussi des melons et ça nécessite pas mal d'eau.

Deux. Le Polisario n’est pas le seul représentant du peuple sahraoui, si on admet qu’il représente quelque chose. Et c’est l’avocate de la Comader, Me Nathalie Colin, qui va le souligner: « Le Front Polisario n’est pas le représentant unique du peuple sahraoui ». Ce que les Sahraouis, eux-mêmes plaident, depuis longtemps.

Difficile, avec autant d’arguments, de comprendre que la Cour de Justice continue à examiner les requêtes d’un groupe qui n’a pas la capacité juridique, qui n’est pas reconnu comme interlocuteur et qui ne représente personne. Enfin, ne soyons pas aussi catégoriques, il représente quand même le dernier régime militaire d’Afrique.