La haine augmente sur les réseaux sociaux

Depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus, les propos haineux ont augmenté sur les réseaux sociaux, comme le confirme Facebook.

 

DèDéjà au terme du premier trimestre de l’année dernière, les modérateurs de Facebook affirmaient avoir été contraints de supprimer près de 9,6 millions de messages haineux. C’est plus que le double de ce qui a été supprimé durant la même période une année auparavant, soit, 4,1 millions.

Chaque jour, Facebook mobilise 11.000 employés pour surveiller les contenus violents. Cela coûte au réseau social plus des millions de dollars.

Les réseaux sociaux tentent de riposter 

Les grandes plateformes Internet, dont Facebook, ont conclu, en septembre dernier, un accord avec les annonceurs pour mieux lutter contre les contenus incitant à la haine, après un mouvement de boycott en réaction à leur laxisme supposé.

« Facebook, YouTube et Twitter, en collaboration avec des spécialistes du marketing et des agences réunis dans l’Alliance mondiale pour les médias responsables, ont convenu d’adopter un ensemble commun de définitions précisant ce qui relève des discours haineux et d’autres contenus préjudiciables, et de collaborer afin de surveiller les efforts de l’industrie pour s’améliorer dans ce domaine critique ». C’est ce qu’avait annoncé La Fédération mondiale des annonceurs (WFA) en septembre de l’année dernière.

Selon l’organisation, l’accord porte sur la reconnaissance le développement de critères permettant de détecter les discours haineux; l’établissement d’une surveillance indépendante; et le déploiement d’outils pour ne pas afficher de publicités sur ces contenus préjudiciables.

Définir correctement ce que sont les discours haineux en ligne permettra, selon la WFA, d’éviter que chaque plateforme utilise ses propres critères, ce qui rend difficile pour les entreprises de décider où placer leurs publicités.

L’accord – qui implique également Twitter et YouTube – énonce pour la première fois un ensemble de définitions claires permettant d’identifier les discours haineux en ligne.

En juillet de l’année denrière, des centaines d’annonceurs, y compris des marques grand public, avaient suspendu leur publicité sur Facebook dans le cadre de la campagne #StopHateForProfit, affirmant que le géant des médias sociaux devait agir davantage pour éradiquer la haine et la désinformation sur sa plateforme.

Et plus tôt ce mois-ci, plusieurs célébrités – dont Kim Kardashian, Leonardo DiCaprio et Katy Perry – ont cessé d’utiliser Facebook et Instagram pendant 24 heures, pour faire passer un message similaire.

S’exprimant en juillet, le fondateur et directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, avait clamé haut et fort la volonté du réseau social de ne pas véhiculer de discours de haine sur ses pages.

Les réseaux sociaux préférés des Marocains. Huit réseaux sociaux font aujourd’hui partie intégrante du quotidien des Marocains. Certains sont utilisés beaucoup plus que d’autres, comme le montre une étude du groupe Sunergia .

Les Marocains sont partout sur la toile. Ils utilisent tous les réseaux sociaux. De Facebook à Instagram, en passant par Snapchat, Twitter, Linkedin, TikTok, Pinterest et bien sûr l’irremplaçable Whatsapp.

Le groupe Sunergia a passé au crible l’utilisation de ces réseaux par les Marocains en interrogeant un échantillon représentatif de ces derniers. Il a déduit de son sondage que 73% des interrogés utilisent les réseaux sociaux. Whatsapp et Facebook viennent en tête de la liste avec 65% et 53% de parts respectivement suivis d’Instagram 26% et Snapchat (14%). Toutefois Twitter et Linkedin ne sont utilisés que par une minorité : 5% et 2% respectivement.