Dans ses confessions dominicales de ce dimanche, Abu Wael Al-Rifi pose deux questions qui s’imposent à la lumière des provocations algériennes continues contre le Royaume : que veut l'Algérie ? Ce pays cherche-t-il à entrer en guerre avec le Maroc ?
Avant de répondre à ces deux questions fondamentales, l'analyste rappelle ce qui s'est passé à la veille d'une réunion du Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine, mardi 9 mars, lorsque le président algérien a convoqué les chefs d'Etat du Kenya et de l'Afrique du Sud dans l'espoir de voir ce Conseil publier une résolution contre le Maroc qui a boycotté cette réunion. « Seuls quatre des 15 pays de l’UA y ont pris part, la plupart des pays africains n'étaient pas d'accord sur le timing de la réunion dont le calendrier a été imposé par l'Algérien Ismail Shergui, trois jours avant la fin de son mandat de commissaire du Conseil de paix et sécurité de l’UA », précise l’analyste. Il souligne aussi que cette manœuvre a mis en colère le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki qui n'a pas hésité à dénoncer vigoureusement la violation des règles de l’Union.
Abu Wael a indiqué que la réunion provoquée par l’Algérie a connu, bien sûr, la participation d’Abdel Majid Tebboune dont le souhait était de remporter une victoire diplomatique sur le Maroc mais qui a subi un nouveau revers.
L’auteur des confessions dominicales rappelle que, dans la même semaine, l’Algérie a enregistré deux autres nouveaux revers avec l’élection du président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, au Conseil de la FIFA et la décision du Suriname d'ouvrir un consulat général à Dakhla .
L'analyste a une nouvelle fois salué les victoires diplomatiques du Maroc aux niveaux continental et international, confirmant ainsi le dynamisme exceptionnel de la diplomatie marocaine à l'ère de l'actuel ministre des Affaire étrangères, un pur produit de la maison. « Un homme provenant du Maroc profond qui a été choisi par Mohammed VI pour la gestion de la diplomatie marocaine après que le Souverain a décelé en lui une capacité exceptionnelle à gérer des dossiers stratégiques », écrit Abu Wael Al-Rifi. Ce dernier salut femmes et hommes de la diplomatie marocaine qui travaillent en silence, avec détermination et grande foi en ce Maroc qui réalise des miracles avec des moyens des plus simples acculant ses adversaires à de cuisants échecs malgré leurs abondants pétrodollars.
Sahara : Biden ne changera pas de position
La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara ne changera pas, tranche Abu Wael en prévoyant que l'administration Biden maintiendra la décision de l'administration Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il estime que les Américains pèseront de tout leur poids pour qu’un nouvel Envoyé du Secrétaire général des Nations Unies soit nommé au Sahara pour faire accélérer le retour aux négociations.
Abou Wael rappelle la pertinence du plan d'autonomie proposé par le Maroc. Il note aussi qu’à l’heure où les Américains ont décidé d’octroyer 1,8 million de doses de vaccin comme donation à l'Algérie, le Maroc continue son leadership aux niveaux africain et méditerranéen en matière en poursuivant sa campagne de vaccination, faisant même des jaloux parmi les pays européens. Le Royaume a ainsi prouvé qu’il peut se distinguer grâce aux compétences marocaines, souligne l’auteur des confessions dominicales.
Hostilités algériennes
L'inimitié de l'Algérie à l’encontre du Maroc n'est pas nouvelle, affirme l’analyste en mettant en exergue les nouveaux signaux que renvoie le régime algérien dans sa tentative de provoquer une guerre frontale entre les deux pays. Parmi ces signaux : la formation dispensée récemment par l’armée algérienne à une quarantaine de membres du Polisario à l'utilisation de drones contre le Maroc. Un acte qui s’ajoute aux actions de militarisation et d'armement des miliciens, indique-t-il. Et d’ajouter que le Maroc reste confiant quant à la solidité de sa position et oppose sérénité aux provocations incessantes et déplacées des galonnés algériens. L'analyste renvoie ces derniers vers la réalité de leur pays en rappelant que le Hirak entre don son 108e vendredi consécutif réclamant un « Etat civil et la fin du régime militaire ».
Abu Wael répond aux velléités des galonnés algériens, qui cherchent à détourner l’attention de leurs concitoyens en faisant diversion à travers leur bellicisme contre le Maroc, en ces termes: Si notre destin est de mener une guerre pour défendre notre terre et notre peuple, nous combattrons à l'intérieur de nos frontières comme l’ont fait nos ancêtres avec bravoure, car le Maroc n'est pas un pays issu du colonialisme, mais une nation profondément ancrée dans l'Histoire.