Covid-19 un an après : Les mots qui nous ont marqués

A cause de ses effets dévastateurs, la crise sanitaire que connaît le monde depuis maintenant plus d’un an marque, à jamais, les esprits. Les mots génériques qui lui sont liés permettent d’en retracer l’évolution.

Wuhan

Cette ville chinoise de quelque 9 millions d’habitants est devenue mondialement connue, en début de l’année dernière, pour avoir été désignée comme le « berceau » du nouveau coronavirus. Les premières informations explicatives de l’émergence de ce mystérieux virus localisaient les premiers cas de contamination au monde dans le marché de cette capitale de la province du Hubei, en Chine centrale. C’est de là qu’est partie la pandémie Covid-19.

 

Covid-19

CoronaVirus Disease 2019 » ou Covid-19. Le nom du nouveau coronavirus est lié à la « couronne » que forment à sa surface certaines protéines et à la pathologie virale qu’il provoque. 2019, parce que ce virus a été détecté en décembre 2019 en Chine. Appelé par les scientifiques, SARS-CoV-2, il est historiquement le septième coronavirus pathogène pour l’Homme. Ce virus est appelé couramment corona. En tout cas, l’erreur commise dans le nom stigmatisant de la « grippe espagnole » a été évitée puisque rares sont les gens qui font comme Trump en appelant la Covid-19, virus chinois.

N.B : L’Académie a tranché concernant Covid-19 en adoptant le féminin puisque c’est de LA maladie provoquée par le coronavirus qu’il s’agit.

Mesures barrières

Pour se protéger du nouveau coronavirus, l’une des barrières essentielles reste l’hygiène corporel avec en premier le bon nettoiement des mains au savon ou au gel hydro-alcoolique, en plus du port du masque. Pour rappel, au début de la pandémie, certains préconisaient plutôt le port de gants et mettaient en doute l’efficacité du masque. L’humanité a rapidement trouvé ses marques… protectrices. Mais, c’est humain, les gestes barrières sont de moins en moins respectés plus les cas de contamination à la Covid-19 diminuent.

 

Pandémie

Officiellement, le ministère marocain de la Santé qualifie d’épidémie et non de pandémie la situation sanitaire liée à la Covid-19 dans le royaume. Personne ne sait pas à quel niveau de mortalité on peut parler de pandémie, mais partout ailleurs, on ne parle que de cela. Au 16 mars 2021, la Covid-19 a fait près de 2,7 millions de morts dans le monde et a affecté au total près de 122 millions d’individus. Au vu de ces chiffres, le Maroc s’en sort plutôt bien. Selon le ministère de la Santé, à la même date, le pays totalise 489.622 cas des contaminations depuis le premier cas signalé en mars de l’année dernière, tandis que le nombre des personnes rétablies est de 476.727, soit un taux de guérison de 97,4%. Le nombre total des décès est de 8.737, ce qui équivaut à un taux de létalité de 1,8%.

 

État d’urgence

Pour endiguer la propagation de la Covid-19, le gouvernement a décrété l’état d’urgence sanitaire au Maroc par Décret-loi n° 2-20-292 du 23 mars 2020. Principales mesures imposées sur la base de ce texte :