Sénat américain. Républicains et Démocrates pour renforcer les Accords d’Abraham
Le Roi Mohamed VI, recevant les du00e9lu00e9gations israu00e9lienne et amu00e9ricaine dans le cadre des Accords d'Abraham

Un groupe de 18 sénateurs, neuf républicains et neuf démocrates, a présenté hier jeudi un nouveau projet de loi visant à renforcer et à élargir les accords d'Abraham.

Rob Portman (R-OH), Cory Booker (D-NJ), Todd Young (R-IN) et Ben Cardin (D-MD), tous membres du Comité sénatorial des relations étrangères, ont présenté la «Loi de normalisation des relations israéliennes de 2021». Ils ont été rejoints par quatorze autres sénateurs/

Le projet de loi oblige le département d'État à fournir une stratégie «pour renforcer et élargir les accords d'Abraham et d'autres accords de normalisation connexes avec Israël».

Une fois cette loi adoptée, le Département d'État sera tenu de fournir «une description détaillée de la manière dont le gouvernement américain tirera parti des efforts diplomatiques et des ressources d'autres parties prenantes pour encourager la normalisation, le développement économique et la programmation interpersonnelle».

Elle appelle à une évaluation de la dotation en personnel et des ressources futures nécessaires pour étendre les accords et faire face aux obstacles potentiels aux accords futurs.

Le projet de loi apporte également des recommandations pour améliorer la coordination entre l'envoyé spécial chargé de surveiller l'antisémitisme et l'ambassadeur de la liberté religieuse internationale pour lutter contre le racisme, la xénophobie, l'islamophobie et l'antisémitisme, «qui entravent l'amélioration des relations entre Israël, les États arabes et d'autres pays et régions ».

Cette nouvelle proposition est en harmonie avec la position du Secrétaire d’Etat Antony Blinken:

« Les mesures que les pays prennent pour normaliser leurs relations avec Israël sont une évolution extrêmement positive et sur laquelle nous espérons bâtir si nous en avons l’occasion», avait-il déclaré lors de son audition de confirmation à la commission des relations étrangères du Sénat en janvier dernier.