« Soft Hands ». Le court-métrage à suspense de Faïçal Hlimi

Tourné à Tanger avant le confinement et primé aux USA, le nouveau court métrage « Soft Hands », du réalisateur Faïçal Hlimi, est une œuvre intimiste qui parle de la difficulté de vivre en couple et qui montre les Marocaines sous un jour différent.

 

 

Après son dernier long métrage « 15 jours » qui n’a toujours pas été projeté dans les salles à cause de la crise sanitaire, le réalisateur tangérois Faïçal Hlimi revient avec son nouveau court-métrage « Soft Hands ». Une œuvre à suspense filmée à la manière Hitchcockienne avec plein de rebondissements et qui qui met en vedette, dans un huis clos surprenant, les acteurs Jamila El Haouni et Hamza Lamsiah.

« J’aime bien traiter des sujets qui parlent de la femme, de son vécu et des problèmes qu’elle rencontre quotidiennement dans son ménage, confie le réalisateur. Je m’intéresse particulièrement aux problèmes dans les relations de couple, mais je focalise surtout sur la femme », explique-t-il.

D’une durée de 15 ans, Aydi na'ima (Des Mains douces, ou Soft hands) raconte l’histoire d’un cardiologue qui rentre de l’étranger pour s’installer au Maroc. Après s’être marié avec une femme psychiatre, il voit sa vie chamboulée à cause d’un événement qui mettra son couple en danger.

Âgé de 44 ans, le réalisateur de vidéoclips et d’émissions télévisées, ayant collaboré avec plusieurs stars, notamment Nancy Ajram, Ramy Ayach et Jannat Mahid signe là son 7ème film cinématographique qu’il s’apprête à montrer dans différents festivals nationaux et internationaux.

« Ce n’est pas un film pour le grand public, il est destiné à être diffuser dans les festivals, précise Faïçal Hlimi. Il reflète le miroir de la femme marocaine sous un angle différent, un angle qu’on n’a pas l’habitude de voir dans nos films, comme la souffrance psychologique au sein du couple marocain », conclut-il.

 

 

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