Le monde que nous promettent les salafistes
Des gens fanatisu00e9s par des discours de guerre et de haine.

Quand vous parlez aux islamistes salafistes qui écument les réseaux sociaux, ils vous disent qu’ils sont les vrais bienfaiteurs de l’humanité, toute l’humanité, parce qu’ils ont la recette pour un monde meilleur, celui où tout le monde aime tout le monde. Bien sûr il faut que tout le monde soit comme eux, salafiste, avec barbe, espadrille et tenue afghane.

Ce monde merveilleux, on en a chaque jour une idée. Lorsque le quotidien Al Ahdath Al Maghribia publie l’information selon laquelle, à cause du Coronavirus, le Maroc ferme cafés et mosquées, un salafiste saute de son âne et commence à insulter  la publication, le journaliste auteur de l’article, le directeur de publication, bref tous ceux qui ont un lien direct ou indirect avec Al Ahdath.

Le journaliste n’a d’ailleurs fait que publier une information concernant des mesures qu’il n’a pas prises lui-même. Le quotidien n’a fait que son travail d’intermédiaire. C’est pour ça qu’on parle de médias.

Ces salafistes qui vivent au temps des chameaux et des sandales en peau de chèvre veulent être les régents de toute l’humanité constituée, selon eux, des bons et des mauvais, c’est-à-dire les mécréants. Et les mécréants il ne faut pas les approcher, il faut même les exterminer s’ils ne rentrent pas dans le droit chemin. Mais on peut utiliser leurs inventions comme Facebook, Twitter ou Youtube, sur des smartphones qu’ils ont inventés.

Il y a un moment où il faut savoir traiter ces « intellectuels » qui n’ont jamais lu un livre scientifique, n’ont jamais suivi le lancement d’un satellite ou la fabrication d’un vaccin.

Le monde qu’ils promettent est un monde sombre où le sabre et le poignard sont les instruments de base.

Toutefois, il faut reconnaître que ces salafistes profitent de circonstances favorables. La laïcité ou l’athéisme sont punis par la loi. Certains peuvent parler d’autres non. C’est le modèle social qu’il faut revoir. La liberté est totale ou elle n’est pas.