Une parisienne vit grâce aux poubelles

De plus en plus de gens vivent grâce aux restes des autres. Leur marché c’est les poubelles des particuliers et des commerces. Le phénomène n’est pas l’apanage des pays pauvres. A Paris, une femme de 52 ans raconte comment elle en est arrivée là. Un arrêt maladie l’a jetée dans les affres du besoin au point de devenir une habituée des poubelles. Pas toutes, néanmoins, celles des supermarchés sont inaccessibles, dit-elle, car il faut être fort pour rivaliser avec tous ceux qui viennent s’y servir. Il faut se battre dit-elle au site Yahoo.fr qui relate son histoire. So domaine c’est une boulangerie qu’elle connaît bien.  « Je suis une habituée de cette boulangerie mais pas comme cliente... cela fait des années que je fais leur poubelle deux fois par semaine", explique la Parisienne de 52 ans ». Elle n’est pas seule dans cette misère. « Le plus déprimant c'est de croiser de plus en plus de gens qui vivent en fouillant les poubelles. On est de plus en plus nombreux à se retrouver et donc à partager quelques restes. Ca devient dur ». Les chiffres aussi le confirment. En 2010, le taux de pauvreté a atteint 14,1% de la population en France. C’est son plus haut niveau depuis 1997. 8,6 millions de personnes vivaient ainsi en 2010 en dessous du seuil de pauvreté monétaire (964 euros par mois), la moitié d'entre elles vivant avec moins de 781 euros par mois. Le niveau de vie médian (la moitié de la population est au-dessus, l'autre en dessous) en France métropolitaine atteignait 1.610 euros par mois en 2010. Selon un sondage publié la semaine dernière, cité par L’Expansion, un Français sur deux se considère aujourd'hui comme pauvre ou en passe de le devenir. купить тур в танзанию