Entretien avec Moulay Hafid Alami, président du groupe Saham : « Saham est prête depuis longtemps à se lancer dans le secteur de la santé »
Moulay Hafid Alami, pru00e9sident du groupe Saham

L’Observateur du Maroc. Quel a été le bilan de l’année 2012 pour le groupe Saham?

Moulay Hafid Alami. C’était une année exceptionnelle pour le groupe. Malgré un contexte économique difficile, nous avons pu réaliser de bonnes performances au Maroc. A l’international, le groupe continue à avancer ses pions en Afrique. Outre l’acquisition de Mercantil au Kenya, nous nous sommes implantés au Niger via une filiale dédiée pour la région. Au Moyen-Orient, nous avons déjà commencé à conquérir ce terrain par le rachat de la compagnie libanaise LIA Insurance. Ceci nous a permis de réaliser une forte croissance. D’autres projets sont prévus pour cette année encore à la fois au Maroc en Afrique et au Moyen-Orient.

Comment se porte le marché des assurances aujourd’hui ?

C’est un marché qui atteint une certaine maturité. Si plusieurs groupes de renom sont installés c’est parce qu’il y a un vrai besoin. Nous sommes leader sur ce secteur et nous n’avons pas peur de la compétition. En Afrique, le potentiel est énorme. D’ailleurs c’est la raison pour laquelle nous nous intéressons à ce marché.

Que pensez-vous du rapprochement public-privé dans le secteur de la santé au Maroc ?

Nous avons un vrai projet stratégique de santé en Afrique en cours de réalisation. Maintenant au Maroc, nous regardons de très près ce qui passe et attendons le vote de la loi de l’ouverture du secteur aux non médecins. Nous avons fait du secteur de la santé un des pôles du groupe parce que nous sommes convaincus que nous avons des services de santé qui s’améliorent d’une année à l’autre et que le besoin est là. Nous avons trouvé des exemples éloquents du rapprochement entre des groupes financiers et de santé en Europe, notamment au Portugal où le secteur de la santé est resté pendant de longues années dominé par les médecins. A mon sens, le secteur de la santé au Maroc ne pourra jamais s’en sortir sans l’intégration du partenariat public- privé. Saham est prête depuis longtemps à se lancer dans cette aventure. сопровождение сайтов