FILIÈRE AVICOLE - Objectifs atteints

Présentant un caractère particulier par rapport aux autres filières d’élevage, le secteur avicole couvre la totalité des besoins des populations en matière de demande d’oeufs et de viandes blanches ; ce qui représente 55% de la consommation totale toutes viandes confondues.

Avec un taux de croissance moyen durant les quatre dernières décennies, d'environ 7,4% des productions de viandes de volailles et 5,7% des productions d'oeufs de consommation, la filière connait un perpétuel développement.

Ce dernier est dopé par la forte consommation du essentiellement aux prix relativement bas par rapport aux autres denrées animales.

Les produits avicoles constituent ainsi un important recours pour l’amélioration de la sécurité alimentaire au Maroc en termes de protéines d’origine animale.

Avec une production qui a atteint en 2013 495.000 tonnes de viandes de volailles et 4,5 milliards d’oeufs de consommation, la filière répond amplement à la demande.

Elle se trouve parfois même victime de surproduction, comme le confirme les professionnels.

« Malgré son importance, la consommation ne suit pas la forte croissance de l’offre d’où l’importance de favoriser la compétitivité de la filiale pour en faire un produit phare de l’économie nationale orienté vers l’exportation tout en incitant les populations à une plus forte consommation afin d’absorber la production », explique- t-on auprès de la FISA (Fédération Interprofessionnelle du secteur avicole).

Rappelons que le chiffre d’affaires de la filière s’est élevé à 29,8 milliards de dirhams en 2013, assurant ainsi 113.000 emplois directs et 250.000 emplois indirects (source : FISA).

Notons également que la filière avicole se caractérise par son organisation professionnelle qui s’est traduite dès 1995 par la création de la Fédération Interprofessionnelle du secteur avicole (FISA).

C’est d’ailleurs l’une des premières filières à avoir signé un contrat-programme pour la période 2008- 2013, et qui a donné, peu de temps après son avènement, des résultats probants avec la réalisation précoce d’une grande partie des objectifs.

Concernant les objectifs de mise à niveau, de nombreuses actions ont été entreprises suite à la loi 49-99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la production et la commercialisation des produits avicoles.

Cette loi, entrée en vigueur en 2007, a imposé, aux éleveurs, le respect de certains standards.

Ces dernières concernent les exigences sanitaires et hygiéniques des élevages avicoles, des couvoirs, des centres de conditionnement et de transformation et la mise en place d’un registre de suivi sanitaire.

Après promulgation de la loi, les éleveurs marocains ont bénéficié de deux ans pour mettre en place des différentes dispositions y afférant.

Un fonds d’investissement avait été prévu en 2007 pour les soutenir dans leurs efforts d’investissement, mais n’a pas vu le jour.

Ce n’est qu’en juillet 2009 qu’un budget d’un milliard de dirhams, conventionné par le Crédit Agricole, a été mis en place par la FISA et le gouvernement.

Par ailleurs, un volet recherche et développement est prévu et financé par le gouvernement dans le cadre des conventions signées avec les institutions d’enseignements et de recherche relevant de l’Etat ❚

 

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