URBANITÉ

À Casablanca, chacun s’arrange comme il veut avec le mobilier urbain. Surtout lorsqu’il n’y a personne pour surveiller. On peut arracher un panneau d’interdiction de stationner et créer d’autres outils plus… intuitifs. Si ça continue comme ça, un jour, quelqu’un pourra arracher un feu rouge, fermer un tunnel, boucher les deux seules toilettes publiques que compte la ville aux cinq millions d’habitants, ou encore, ce qui se fait déjà, détruire les espaces verts. Seul le cas des toilettes ne pose pas trop de problèmes, on a l’habitude de pisser contre les murs.