Le peuple au service de la police

Cette longue queue devant le service des contraventions d’un commissariat à Aïn Sebaa (Casablanca) rappelle les files de l’ancienne union soviétique devant les boulangeries. Sauf qu’ici, les citoyens viennent donner leur argent pour récupérer soit une voiture emprisonnée dans des conditions guantanamiennes soit un permis retenu… Ils doivent subir encore autre punition, les réprimandes des préposés au service qui les traitent comme des rebuts de la société. Et pourtant, on a raconté à ces pauvres gens que le Maroc a changé. Dans quel sens ? Ça par contre on ne leur a pas dit. Mes respects chef !