Drame de Bourgogne, le bilan s’alourdit

Le bilan de l’effondrement de trois immeubles, survenu vendredi 11 juillet à Casablanca, s’élève désormais (au 14 juillet) à 23 morts et plus de cinquante blessés. Au même moment, les autorités locales annoncent la suspension des opérations de dégagement des victimes des ruines des trois immeubles effondrés. « Cette suspension  momentanée a été décidée à cause des risques d’affaissement d’autres habitations mitoyennes », apprend-on auprès de la protection civile sur les lieux du sinistre, citée par l’agence MAP.

Nahari rate sa sortie

Face à ce lourd bilan et aux piétinements des recherches des survivants sous les décombres, la toile marocaine s’enflamme. Sur les réseaux sociaux, les internautes regrettent que la protection civile ne dispose pas des moyens adéquats qui lui auraient permis de sauver, à temps, des victimes qui étaient coincés sous les décombres, dont la jeune Amal Maârouf qui avait à appelé par téléphone sa famille avant de périr.

De son côté, Abdellah Nahari, prédicateur à Oujda a raté une nouvelle occasion de se taire. Dans un prêche en ligne, il fustige les victimes par ces termes choquants : « Si ces personnes mortes étaient au même moment de l’effondrement à la mosquée pour accomplir la prière d’El Fajr, elles seraient toujours en vie ». Indécent !