Le calvaire des femmes des camps

"The Pacis Group", une ONG américaine œuvrant dans le domaine des droits de l'Homme, a attiré l'attention des Nations Unies sur les atteintes récurrentes aux droits des femmes dans les camps de Tindouf, en Algérie, appelant la communauté internationale à agir d'urgence pour rétablir ces femmes dans leur droit.

"Les mariages forcés de jeunes femmes, en dehors de l'âge légale, sont devenus monnaie courante dans les camps", a souligné Amy Karimi au nom de "Pacis Group", une ONG basée aux Etats-Unis, soulignant que des rapports d'enquêtes, révèlent que des "filles non pubères, le plus souvent âgées de moins de 13 ans sont offertes en mariage contre leur volonté".

Amy Karimi intervenait dans le cadre de la 4ème Commission de l'ONU relevant de l'Assemblée générale dont les travaux ont débuté mardi.

Pis encore, s'est élevée A. Karimi, l'institution du mariage est détournée de ses nobles principes à des fins purement politique, accusant la direction du Polisario d'être directement responsable de ces actes d'un autre âge.

En effet, a-t-elle ajouté, des "rapports inquiétants" font également état de "grossesses forcées", des abus avérés auxquels la communauté internationale doit mettre fin sans délai et réparer, ainsi que des préjudices subies par ces femmes qui sont le plus souvent confinées avec leurs enfants dans des conditions inacceptables".

"Je vous exhorte à enquêter, établir des rapports et à agir pour rétablir ces jeunes femmes lâchement abusées dans leur droit", a-t-elle plaidé, mettant en garde contre tout "retard ou laxisme" qui ne ferait qu'aggraver la situation et rendrait, par conséquent, la communauté internationale complice de ces atteintes aux droits de l'Homme".

MAP