Akhannouch défendant Joud : «Non à la surenchère sur les actions solidaires»
Aziz Akhannouch répondant à ses détracteur à travers Facebook

Au lendemain de la publication par le PPS d’un communiqué dénonçant «l’instrumentalisation politicienne entreprise par Joud», Aziz Akhannouch répond à cette attaque. Celle-ci intervient après celles menées sur le même sujet par Abdellatif Ouahbi.

«Plus de 5 ou 6 ans après la création de la Fondation Joud qui n’a cessé, depuis, de mener des actions caritatives partout au Maroc, c’est maintenant que certains se réveillent, à l’approche des élections, pour tenter de nuire à ce travail caritatif dont a grand besoin le pays». C’est en ces termes qu’Aziz Akhannouch répond à ses détracteurs, à travers cette vidéo d’un peu de 4 minutes postée hier à 23H41, en assumant pleinement le soutien personnel qu’il apporte à Joud.



Dans sa mise au point, Akhannouch réplique au PPS et au PAM. Ces deux formations l’accusent d’exploiter à des fins politiques les actions de bienfaisance menées par Joud . «Oui à la solidarité officielle et aux initiatives nobles et condamnation de l’instrumentalisation politicienne entreprise par Joud», a lancé, hier, le parti du livre dans un communiqué.

«Le Parti du Progrès et du Socialisme condamne vigoureusement le recours de certaines associations dont "la fondation JOUD", proche d’un parti politique, à l’instrumentalisation politicienne du principe noble de la solidarité, à travers la mobilisation de capacités énormes et d’un grand nombre de "paniers de Ramadan", sur de vastes zones géographiques et à la veille des échéances électorales et ce, dans le but d’influencer de manière scandaleuse les citoyennes et citoyens au niveau électoral et partisan dans l’intention d’exploiter la pauvreté et la précarité de nombreuses familles marocaines», peut-on lire dans le communiqué du parti dirigé par Nabil Benabdellah.

Le PPS rejoint ainsi le PAM dont le secrétaire général multiplie les sorties contre Joud et contre Akhannouch. Abdellatif Ouahbi accuse, lui aussi, le leader du RNI de verser dans le «caritatif politisé».

Dans sa contre-attque, Aziz Akhannouch dénonce «la surenchère malsaine ciblant des actions sociales bénévoles dont une large frange de la population marocaine a grand besoin». De son côté, la Fondation objet des attaques a, elle aussi, publié un communiqué hier, dénonçant «les accusations irresponsables de certains partis qui portent atteinte dans le fond au travail associatif». La Fondation se dit «étonnée de se voir impliquée dans une bataille politique dont elle n’a rien à voir». L'ONG remercie et félicite ses soutiens qui lui apportent «un appui mu par leur foi personnelle en les valeurs de solidarité».



Se félicitant à son tour des actions de proximité menée par Joud, Aziz Akhannouch affirme avoir «toujours soutenu cette Fondation, avec d'autres mécènes, sans jamais en parler par souci de discrétion». Je n’en aurais jamais parlé s’il n’y avait pas ces attaques. Au lieu de nous dire ne faites plus du bien, faites-le vous-mêmes et descendez sur le terrain au lieu de vous limitez aux paroles», ajoute--til avec agacement.

Ses détracteurs ne laisseront pas cette "mise au point" sans réponses. A quelques mois des prochaines législatives, le pugilat politique ne fait que commencer.