Sa Majesté le Roi Mohammed VI a mis en place, depuis Son accession au Trône, une approche holistique en matière de lutte anti-terroriste, elle-même partie intégrante d'une stratégie de réformes tous azimuts consolidant les acquis démocratiques du Royaume et plaçant ce dernier dans le giron des pays émergents, écrit, mardi, le Huffington Post.

Dans la région MENA, "le Maroc est un pays allié distingué des Etats-Unis, dont le Souverain a mis en place une stratégie holistique ayant donné ses fruits en matière de lutte contre l'extrémisme violent aussi bien en interne qu'au-delà des frontières marocaines", explique l'auteur de cette analyse, Ahmed Charai, éditeur et membre du Conseil d'administration de plusieurs think tanks américains.

La stratégie marocaine repose ainsi sur "les réformes politiques visant une gouvernance inclusive, le développement socio-économique et humain, outre la promotion des valeurs culturelles", note l'influente publication.

De même, poursuit-on, la vision Royale a été derrière la réforme et la mise à niveau du champ religieux, en consolidant l'adhésion au rite Malékite et à la doctrine Achaarite, qui sont ancrés dans la tradition et l'histoire millénaires du Royaume.

Fort de ces acquis, qui constituent le cachet distinctif du Royaume dans son environnement géostratégique, "le Royaume s'évertue, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi, en Sa qualité de Commandeur des croyants, à exporter cette force de persuasion religieuse et spirituelle dans le continent africain et à assurer la formation des imams des pays subsahariens".

"Pour les Etats-Unis, il convient d'explorer les voies et moyens de bénéficier de cette grande force de projection du Royaume et des efforts du Maroc en matière de lutte contre l'extrémisme violent et l'élever au rang d'une priorité de la sécurité nationale américaine", conclut le Huffington Post sur son site électronique.

Il convient de noter que cette contribution a été illustrée par un reportage vidéo sur l'inauguration du siège du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), qui permettra d'adapter les outils et les méthodes pour répondre plus efficacement aux défis sécuritaires.

Ce bureau est le fruit des efforts colossaux de la Direction générale de la surveillance du territoire dans la lutte contre le crime. Le BCIJ est chargé de lutter contre le grand banditisme, le trafic de stupéfiants et d'armes, le terrorisme et les atteintes à la sûreté de l'Etat, rappelle-t-on.

Ces membres déploient des compétences diversifiées et pointues afin de faire face à la diversification de la menace sécuritaire.