A l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort (10 octobre), la coalition marocaine de la peine de mort (CMCPM) organise, ce mercredi 7 octobre à Rabat, un panel pour inciter à la réflexion sur l’utilité, la fonction ou la symbolique de l’existence de cette peine dans le système pénal.

L’objectif de cette conférence consiste à appréhender la question de la peine de mort à travers le regard d’acteurs institutionnels, de parlementaires, d’universitaires et de militants.

Plusieurs personnalités ont été conviées à ce panel : Nadia Bernoussi, juriste et membre de la Commission Consultative de Révision de la Constitution, Driss El Yazami, président du conseil National des Droits de l’homme, ainsi que Nouzha Skalli, ex-ministre du Développement social, de la famille et de la Solidarité et actuellement porte-parole du réseau des parlementaires contre la peine de mort (RACPM).

Rappelons que dans son rapport sur la situation des établissements pénitentiaires du Maroc, publié en 2014, l’Observatoire marocain des prisons faisait état de 112 détenus condamnés à mort.

Selon une étude de la CMCPM, publiée en janvier 2015, plus de 1000 actions sont sanctionnées par la peine capitale. Avec l’adoption du nouveau code pénal, ce nombre sera revu à la baisse (de 16 à 5 cas, punissables de mort).