Olga Kurylenko « J’aime aborder mes personnages de manière différente »

'Membre du jury du FIFM 2015, l’ex James Bond girl nous parle de son penchant pour les films intimistes et de son rôle dans Momentum, le personnage le plus physique de sa carrière.'

L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Ça vous fait quoi d’être membre du jury à Marrakech?

Olga Kurylenko : Je suis très contente, j’adore ce genre d’expériences, elles sont très enrichissantes, on apprend pleins de choses. Je suis déjà venue ici plusieurs fois pour présenter mes films, je connais bien ce festival et j’ai même des projets avec certains membres du jury, en plus, c’est présidé par Coppola, une légende du cinéma que j’admire, c’est un plaisir de partager les idées et de l’écouter parler, c’est un privilège.

Vos critères pour juger un film?

Le plus important, c’est qu’il me touche, c’est un sentiment qui émane de l’intérieur. Le sujet est aussi important, il faut voir s’il nous apprend quelque chose, s’il propose un regard frais sur le thème traité...

Vous aimez les films intimistes.

Oui, ce sont ceux qui me touchent le plus parce qu’ils proposent un regard différent sur le monde.

Votre rôle dans Momentum est très physique. C’était dur ?

Physiquement, c’était dur parce qu’il fallait s’entraîner et passer le temps avec les cascadeurs, mais en même temps, c’était fun parce que c’est bien de se sentir physique et fort. J’ai passé un bon moment sur le plateau et j’ai beaucoup apprécié travailler avec Stephen Campanelli.

Ce qui vous a séduit dans le rôle?

Le fait que j’incarne le rôle principal physique du film, car généralement, dans les films d’action, ce sont les hommes qui obtiennent ces rôles. Et en tant que femme, on n’attend pas ça de nous et j’aime bien pouvoir le montrer.

Quel souvenir gardez-vous de votre expérience avec Terrence Malick?

C’est un personnage à la fois particulier et intéressant, il vit dans son monde, sa pensée est intéressante, il a un regard très philosophique sur la vie, aussi, son style et la façon dont il filme sont uniques. Pour moi, c’était une façon de travailler complètement différente, c’était nouveau, frais et expérimental, j’ai appris plein de choses et j’ai adoré. Un jour, il m’a dit que j’avais un très bon instinct et qu’il fallait que je m’y fie, ça m’a rendu un peu plus sure de moi. Et désormais, j’aime bien essayer des choses différentes et de pouvoir aborder les personnages de manière différente.

Quel souvenir gardez-vous de votre expérience de la James Bond Girl dans Quantum of solace (2008)?

Je suis très fière de ce rôle, je trouve que la saga s’améliore de plus en plus, le dernier est un de mes préférés.