Paralysés par la crise du Covid-19, le marché de location automobile et celui du transport touristique sont au point mort et peinent à redémarrer. Les professionnels des deux secteurs passent par des moments très difficiles. Le gouffre financier est profond et des dizaines de milliers d’emplois sont menacés. «Le marché de la location de voitures et du transport touristique vivent l’une des plus pires périodes de leur histoire. Et le gouvernement ne fait rien pour sauver les secteurs de la faillite », lancent d’emblée les représentants de la fédération des associations d'agences de location automobiles au Maroc FALAM et de la fédération nationale des transports touristiques au Maroc FNTT lors d’une réunion à distance et consacrée à l’étude des problématiques des deux secteurs et l'impact covid-19 sur les activités. La rencontre a abouti à un accord entre les deux organismes afin d'échanger les expériences et unifier les efforts visant à défendre les professions touchées de plein fouet par la pandémie actuelle. Aujourd’hui, les professionnels condamnent à l'unanimité les compagnies d'assurance. Pour eux, « bien que les agences de location de voitures et celles de transport touristique figurent parmi les clients les plus importants pour les assureurs, ces derniers usent de tous les moyens pour récupérer leurs impayés sans se soucier de la situation des professionnels », regrettent les deux fédérations.

Revendications communes

Pour redémarrer les activités, la FALAM et la FNTT appellent le gouvernement à assumer ses responsabilités à l’égard des entreprises et des salariés et d’activer les moyens nécessaires pour sauver les secteurs de la faillite. «Le droits des travailleurs est une ligne rouge d’où l’urgence d’intervenir pour soutenir les travailleurs et leurs familles en arrêt de travail depuis plus ‘un an », préviennent les fédérations qui exigent aussi que toutes les sociétés de financement, banques, et leurs organes représentatifs ont tenus de respecter les exigences du contrat programme 2022-2020 visant à relancer le secteur du tourisme et se conforment aux décisions du Comité de veille. «Il faut arrêter toutes les poursuites judiciaires et les tentatives de saisie de véhicules et tenir compte de l’ampleur de l’impact de la crise actuelle sur les activités des deux secteurs », notent les fédérations.