Les généraux français reviennent à la charge. L’heure est grave
Il suffit pour le France d'appliquer les lois existantes, disent les généraux

20 généraux à la retraite ont adressé une lettre incendiaire au président Emmanuel Macron où il mettent en garde contre les dangers internes qui guettent la France. A les lire, on sent que le danger est réel.

« L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays ». C’est ainsi que les généraux ont commencé leur lettre annonçant un drame monumental. La France est-elle aussi fragile? La lettre le laisse penser. Les généraux parlent du « délitement qui frappe notre patrie ».

« Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques ». Cela devient dangereux car ces partisans haineux « méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire », déplorent les gradés. Leur analyse du délitement aborde aussi la question de l’islamisme et des hordes de banlieue qui « entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution ».

Pour les généraux signataires de la lettre, « la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants ».

Devant ce danger apocalyptique les généraux, « serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire » affirment qu’ils ne peuvent être devant de tels agissements « des spectateurs passifs ». Veulent-ils dire qu’ils peuvent reprendre les armes?

En tout cas, selon eux, « ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà » et surtout « n’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables ».

Il faut donc agir car sinon, « le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national ». La guerre civile est donc si proche ? Oui affirment les gradés: « il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers ».

La mise en garde des généraux n’est pas sans fondement et elle a déjà trouvé une oreille attentive, celle de la Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national qui a invité les signataires à rejoindre son parti. Sur Valeurs actuelles qui a publié cette lettre, on parle d’« une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires». Ce n’est donc pas une mince affaire.

Mais si on peut tenter une analyse rapide, il faut bien reconnaître que la France fait l’objet d’une guerre inlassable à visage populaire mais qui cache en fait la manipulation de pays qui veulent la dépouiller de ses avantages économiques à travers le monde. On peut évoquer le cas du président turc qui avait juré de mettre un drapeau turc partout où il y a un drapeau français. Il y arrive assez bien dans des pays faibles comme l’Algérie où la France est considérée comme l’ennemi numéro 1. L’hégémonisme islamiste turc ne se cache d’ailleurs plus. C’est maintenant que la France doit montrer son génie.