La politique étrangère US est marquée par "l’ignorance et l’arrogance” remarque Forbes. L'analyse de l'influent magazine américain est parue ce jeudi 19 mai au lendemain du rapport fallacieux du Département d'Etat américain sur les Droits de l'Homme au Maroc.

La convocation de l'ambassadeur des USA au Maroc, Dwight L. Bush, par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Borita est une "réaction sévère" note Forbes.

Toujours selon le magazine, le Royaume, basé sur un modèle de "monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale" est une référence dans la région maghrébine et arabe marquée par l’instabilité et les doutes.

Les dérapages du rapport du Département d'Etat entachent les relations entre les USA et le Maroc qui est un ami traditionnel du pays de l'oncle Sam.

L'analyse revient aussi sur les acquis du Maroc en matière de préservation des droits des minorités religieuses (communauté juive marocaine), de la Femme, des droits de l'Homme (CNDH) de la presse qu'elle qualifie de dynamique et inquisitive.

Enfin, Forbes note que l'administration US a ignoré la réalité des Droits de l'Homme au Maroc et s'est plutôt basée sur des cas fallacieux et sans fondements. C'est ainsi que, entre autres, le cas de Hamid Mahdaoui a été reconduit fallacieusement par le rapport qui note qu'il "avait été condamné le 29 juin par un tribunal de Casablanca pour diffamation du Chef de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, Abdellatif Hammouchi" alors que Hammouchi n'a pas encore été aux commandes de la DGSN.