Le Général US James Jones : L’alliance séculaire Maroc-Etats Unis «suffisamment solide» pour engager un dialogue bien informé sur les droits de l’Homme
le gu00e9nu00e9ral James Jones, ancien Conseiller u00e0 la su00e9curitu00e9 nationale du Pru00e9sident Barack Obama.

L’alliance maroco-américaine, qui a montré toute sa résilience à travers les siècles, en étant adossée à des valeurs solides que Rabat et Washington ont en partage, constitue le socle sur la base duquel un dialogue «respectueux» et «bien informé» peut être engagé en vue de faire avancer la cause des droits de l’Homme, en tenant compte du développement socio-économique que connaît le Royaume, a affirmé, ce mardi 24 mai 2016, le général James Jones, ancien Conseiller à la sécurité nationale du Président Barack Obama.

«L’alliance maroco-américaine, qui a fait face à bien de tumultes à travers les siècles, est suffisamment inscrite dans la durée à la faveur des valeurs solides que les deux nations ont en partage, pour permettre un dialogue respectueux et critique au service de la cause des droits de l’Homme», insiste l’ancien très haut responsable US, dans une analyse, publiée dans la gazette du congrès «The Hill», et co-signée avec Ahmed Charai, éditeur et membre du Conseil d’administration de plusieurs think tanks américains.
Ce dialogue, souligne l’analyse intitulée : «Une alliance aussi solide que les valeurs sur lesquelles elle est bâtie», «se doit d’être bien informée, dans le cadre d’une approche qui veille à vérifier les informations discutables tout en accordant un plus grand intérêt au développement sociopolitique que connaît le Maroc».

Revenant sur le dernier rapport du Département d’Etat sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, The Hill rappelle que les autorités marocaines avaient réagi en soulignant notamment que «souvent les sources exclusives utilisées sont peu fiables et politiquement hostiles», ajoutant que l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, Dwight L. Bush, avait été convoqué par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, en présence du Directeur Général des Etudes et de la Documentation, Mohamed Yassine Mansouri.

La publication américaine affirme, dans ce contexte, que le gouvernement américain «a reconnu partiellement une erreur factuelle dans le rapport des droits de l’Homme», en expliquant que d’un point de vue chronologique, les allégations relatives à la condamnation de Hamid Mahdaoui à quatre mois de prison avec sursis pour diffamation du Chef de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), M. Abdellatif Hammouchi, est «factuellement impossible».

The Hill rappelle, en outre, que le Maroc a été «la première nation à reconnaître les Etats-Unis en tant qu’Etat souverain et indépendant et a été, des décennies durant, un partenaire fier et vigoureux de Washington dans la lutte anti-terroriste et dans la promotion de la sécurité en Afrique et au Moyen-Orient».