Mawazine 2016 Un air gipsy pop souffle sur l’OLM Souissi

Pour sa première apparition à Mawazine, Kendji Girac a démontré ce mardi 24 mai, toute l’étendue de son talent, à travers un voyage festif et dansant au son de sa musique caliente, devant 130000 spectateurs.

En interprétant ses tubes énergiques et plein de soleil comme « Les yeux de la mama », « No me mirès mas », « color gitano » ou « conmigo », le jeune gitan français d’origine catalane, âgé à peine de 19 ans, a charmé ses fans composés essentiellement d’enfants et d’adolescents, venus nombreux assister à son show live. « Je fais de la gipsy pop pour faire accepter le style gipsy aux jeunes et je suis ravi que mon style leur plaise, nous a confié le chanteur avant son concert. C’est une fierté pour moi d’être à Mawazine, le 2e plus grand festival du monde, c’est incroyable ! J’adore le soleil et les gens sont sympathiques, c’est comme s’il y avait un soleil qui m’éclairait. Le fait de chanter dans un festival pareil me fait grandir et me donne envie de m’améliorer. Quand je vois les gens sourire et apprécier ma musique, ça ne peut m’apporter que de bonnes ondes ».

Grand lauréat de l’émission The Voice, connu pour sa reprise gipsy de Bella de Maître Gims (2013) et son style métissé aux influences flamenco, pop, funk et rap-électro, le chanteur qui semble malgré sa notoriété, garder la tête sur les épaules, nous a révélé être très attaché aux valeurs de sa culture gitane, une culture de fête, de joie et de bonne humeur « mes parents m’ont beaucoup soutenu, et même si j’ai connu le succès très jeune, je n’ai pas changé et je n’ai pas envie de prendre la grosse tête, l’été, je me déplace en caravane, j’aime bien voyager de ville en ville, ça me permet de découvrir beaucoup de choses, ça, c’est mon côté gispy 100%, de toute façon, les gitans sont des nomades ».

Coaché par Mika dans The Voice, le chanteur dont le 1er album s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires et le 2e Album « Ensemble » est disque de Diamant, nous a avoué par la même occasion qu’il n’écartait pas l’éventualité de tourner un duo avec un artiste marocain ou arabe « J’écoute beaucoup le rai, j’adore la musique arabe, ce se rapproche de notre univers et du Flamenco, c’est pour cela que les gispys ont fait des duos avec les arabes et les marocains. Ce sont deux styles qui se marient très bien ». Fier et reconnaissant pour ce qui lui arrive, Kendji Girac précise cependant que « la chose la plus dure pour lui, c’est de sortir dehors sans être importuné, cela dit, il faut accepter, on ne peut pas tout avoir en même temps !

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