Brahim Ghali en Espagne. Il violait les demandeuses de visas
khadijatou Mahmoud veut que son violeur, le chef du Polisario passe par la Justice

L’arrivée du séparatiste Brahim Ghali/ Ben Battouche en Espagne a réveillé les mauvais souvenirs d’une jeune femme née dans les camps des séquestrés de Tindouf et qui vit en Espagne avec sa famille adoptive.

Elle s’appelle Khadijatou Mahmoud et ce qu’elle raconte à la Razon est tout simplement inouï. Depuis qu’elle a su que Brahim Ghali est en Espagne, elle est perturbée.

«Je n'ai pas dormi depuis plusieurs jours», reconnaît la jeune femme, en revoyant mentalement l'épisode le plus dur de sa vie. «Je ne comprends pas comment cet homme peut entrer en Espagne en toute impunité», dit-elle: «C'est un criminel». Pour la jeune femme, ce serait le bon moment pour les autorités espagnoles « de l'arrêter ou du moins de ne pas lui permettre de quitter le pays en attendant ses affaires pendantes devant les tribunaux, puisque je ne suis pas la seule personne à l'avoir dénoncé en Espagne. », espère-telle.

Khadijatou Mahmoud, affirme qu’elle a été violée par celui qui était ambassadeur du Polisario en Algérie et qui est aujourd'hui chef de ce front.

«Quand j'ai dû demander un visa pour rentrer en Europe, il m'a violée», raconte Khadijatou Mahmoud, dans la Razon. La jeune femme est née dans les camps de Tindouf, en Algérie, en juillet 1991, et depuis 1997 elle faisait partie du projet de solidarité connu sous le nom de «Vacances en paix». Comme beaucoup de Sahraouis, enfant, elle a passé des étés dans le sud de l'Espagne avec une famille d'accueil de Séville. Mais elle est revenue voir ses parents biologiques, précise La Razon.

Après son viol par Brahim Ghali, "saignante et complètement désorientée, une amie qui l'avait accompagnée à son étrange rendez-vous consulaire à 19 heures l'a emmenée chez un médecin privé ». Après s'être rétablie, Khadijatou Mahmoud se souvient qu'elle en avait parlé à sa mère biologique, qui lui avait recommandé de ne pas le signaler, "pour ne pas avoir d'ennuis et plus encore, des ennuis qui la déshonoreraient". Mais une fois en Espagne, de nouveau avec sa famille d'accueil, elle n'a eu aucun doute et a été encouragée à demander justice. Elle a trouvé un avocat et, en 2013, a déposé une plainte pénale auprès de la Haute Cour nationale, souligne La Razon.

«J'ai confiance qu'en Espagne, pays où les droits de l'homme sont respectés, justice sera rendue », affirme Khadijatou Mahmoud, qui choisira une avocate « pour mieux comprendre son traumatisme ».

Agé de 73 ans, Brahim Ghali est entré en Espagne sous une fausse identité et un faux passeport délivré par les services algériens. Il a été admis à l’hôpital de Logroño, à La Rioja pour des soins liés au Covid et au cancer dru colon mais aussi dit La Razon, « pour des blessures récentes liées à un attentat à la bombe ».

Une source du ministère des Affaires étrangères a déclaré à La Razon que "Ghali a été transféré en Espagne pour des raisons strictement humanitaires pour recevoir des soins de santé ».

Alors que le gouvernement voulait garder l’affaire secrète, l’identité de Ghali/Battouche a été révélée et depuis ses victimes ont réclamé son arrestation est a traduction avant le tribunal. Aux dernières nouvelles la Justice a décidé de l’entendre.