Musique. Walid Halimi rend hommage à Tony Allen
Walid Halimi

Le bassiste marocain le plus convoité de la place Walid Halimi vient de sortir un single « Tribute to Tony ALLEN » ce 30 avril 2021 en hommage au roi de l’Afrobeat Tony Allen un an après sa mort. Un opus groovy et un clip gracieux signé Raja Saddiki.

Un an après la disparition de son musicien idole, le bassiste Walid Halimi sort son premier single groovy : une chanson hommage à Tony Allen, ce batteur de génie et père de l’Afrobeat qui nous a quitté le 30 Avril 2020.



Ce projet musical est le fruit d’un partenariat avec La Fondation Touria et Abdelaziz Tazi, une association de droit marocain, créée en juin 2013 afin de promouvoir la création et la culture à travers des actions de mécénat : développement d’un espace culturel multidisciplinaire L’Uzine -, programme de résidences, productions, subventions...

« Dans ce titre, je rends hommage à un homme qui était un véritable musicien, et qui a un sens rythmique unique. Son groove était d’une grande élégance. J’ai senti, ce 30 avril 2020, une vraie urgence à composer cette chanson pour qu’il ne parte pas en silence » confie Walid Halimi.

La « basse » dans l’âme

Originaire de Taroudant, ce bassiste caméléon aux allures d’un Shaman jamaïcan, compositeur, arrangeur et interprète surdoué débute dans l’univers musical en 2010.

Bercé depuis toujours par des sonorités différentes, son style musical s’inspire de la musique Amazigh, aux « Rwayess » en passant par le Chaabi comme l’Orchestre Faissal, Najat Aatabou, Orchestre Jedouan, la Musique Andalouse, le Melhoune, et la Chanson française, Bob Marley ou encore les Pink Floyd.

Vouant un amour inconditionnel à la basse, l’ancêtre du guembri, l’artiste a écumé plusieurs scènes au Maroc et d’autres pays en compagnie d’une large liste de musiciens de renom. Son univers est le fruit d’influences diverses puisé dans un cocktail personnel, et dans la richesse rythmique et percussive de l’Afrobeat et des influences de grand Mr « Tony Allen ».

En 2012, il commence à travailler avec le groupe Jbara en 2012 avant la consécration en 2013 où « Hamid El Kasri lui propose de l’accompagner sur la scène du Festival Mawazine devant 90 000 spectateurs.

Entre son amour pour le roi de l’Afrobeat « Tony Allen » et son jeu viscéral de la basse, ce voyage musical est le fruit d’un coup de foudre artistique et d’un amour infini pour son instrument. Son morceau hommage à Tony Allen est le premier d’une longue série de compositions personnelles.