Législatives 2016 : Le PJD a-t-il peur de Damir ?
Seul Benkirane n'a pas ru00e9pondu u00e0 Salah El Ouadie.

A la veille des législatives du 7 octobre, et dans le cadre d’une action citoyenne tendant à bâtir les ponts entre l’opinion publique et les partis politiques participants aux prochaines échéances électorales, le Mouvement Damir a pris sur lui l’organisation d’une série de rencontres avec les chefs de file des partis en lice.

Selon les organisateurs, toutes les formations approchées ont répondu présent, sauf le PJD. C’est à se demander si le parti de la lampe appréhenderait de jouer le jeu de la clarté avec l’opinion publique. Dans l’absolu, un tel exercice est à la fois la preuve qu’on n’a pas peur d’affronter les contradicteurs, et en même temps, il s’agit d’une opportunité pour étaler sur la place publique ses convictions, ses visions et son programme d’action. Mais, vraisemblablement, à moins d’une autre raison dont il tairait le secret, le parti de la lampe préférerait tout garder dans la pénombre.

Qu’à cela ne tienne, ceux et celles qui vont suivre le programme des rencontres de Damir, du 16 au 23 septembre courant dans la salle Mohamed Abed El Jabri, au complexe culturel El Hamadani, vont découvrir le fond de la pensée de sept chefs de parti : Salah Eddine Mezouar (RNI), le 16, qui sera suivi du MP Mohaned Laenser le 17 et du patron du PI Chabat le 19. Le dimanche sera « quartier libre », et la reprise des rencontres est programmée pour le 20 avec le premier secrétaire de l’USFP Lachgar et le lendemain ça sera autour de Benabdellah au nom du parti du livre. Au cours des deux dernières journées de cet événement, l’auditoire aura à écouter, respectivement, le secrétaire général du PAM Ilyas El Omari et Nabila Mounib de la FGD.