COP22: La Zone Verte accueille les peuples et communautés autochtones

De nombreux participants étaient présents à la cérémonie d’ouverture du Pavillon des peuples et communautés autochtones, un événement intitulé « Connaissances traditionnelles pour l’action climatique », qui se tenait en Zone verte. Y ont été interprétées musique et danses des communautés Russes et d’Europe de l’Est ainsi que de la communauté Amazigh marocaine.

La Zone verte de la COP22 est l’espace dédié à la société civile et aux innovations, présentant plus de 500 side-events, pavillons, stands et activités.

A la suite de cette représentation culturelle, Hindou Oumarou Ibrahim, la co-présidente du Forum international des peuples autochtones sur les changements climatiques et coordinatrice du Pavillon a accueilli avec enthousiasme les participants et salué le gouvernement du Maroc pour son soutien au Pavillon et pour aider à porter la voix des peuples et communautés autochtones durant cette Conférence des Nations unies au Maroc mais aussi au-delà de l’événement.

Egalement présent, le Chef du pôle Société civile, M. Driss El Yazami, a souligné l’importance de ces communautés dans la lutte contre le changement climatique et déploré le fait que leurs apports soient souvent négligés. Il a rappelé que leurs droits devaient être respectés et que, en tant que peuples, ils offraient de véritables solutions aux problèmes environnementaux tel le changement climatique grâce à leurs savoir-faire et pratiques traditionnels. Selon M. El Yazami, les peuples et communautés autochtones sont des parties prenantes essentielles avec lesquels les gouvernements et autres membres de la société civile devraient collaborer pour protéger et préserver notre planète des effets négatifs du réchauffement climatique. Il a enfin terminé son discours de bienvenue en précisant que les membres de ces communautés présentes devraient se sentir comme chez elle au Maroc et sur le site de Bab Ighli durant la COP22.

Laurence Tubiana, Ambassadrice de la COP21 et championne de haut-niveau pour le climat était également sur place pour cette cérémonie d’ouverture. Elle a notamment révélé le fait que son nom de famille était issu des peuples et communautés autochtones.

Selon Hindou Oumarou Ibrahim, il y a plus de 300 millions d’individus appartenant aux peuples et communautés autochtones à travers le monde. Leurs terres et leurs modes de vivre sont en danger à cause du changement climatique et d’un développement non-durable. Selon elle, il est d’une importance critique que toutes parties prenantes du climat fassent front commun et nouent des partenariats avec ces peuples afin de garantir un développement durable et la mise en œuvre d’une approche solidaire pour répondre et s’adapter au changement climatique, tout en respectant les droits, les terres et les modes de vie de ces communautés.