Des pistes pour décongestionner Casablanca

Comment Casablanca compte se désengorger du flux de plus en plus encombrant de véhicules, assurer une meilleure mobilité urbaine. Le tout en sauvegardant l’environnement. Hayat Kamal Idrissi

En partenariat avec la Wilaya de Casablanca, Wafasalaf a organisé mardi 6 décembre 2016 à Casablanca une confé- rence autour de la «Mobilité urbaine». Une thématique d’actualité pour ce débat qui a vu l’intervention de Khalid Safir, Wali du Grand Casablanca, Mohamed Bourrahim, adjoint au maire en charge de la mobilité, Youssef Draiss, directeur général Casa Transport et Nabil Belabed, directeur général Casa Développement.

« La qualité de vie en ville et la liberté de mouvement sont des notions essentielles pour les citoyens des métropoles ; elles reposent sur une meilleure mobilité et sur le fait de désengorger nos villes de la circulation congestionnée », lance Mohamed Bourrahim qui assiste le maire de la plus grande métropole marocaine et se charge de la mobilité à Casablanca.

Abritant plus de 4 millions d’habitants, la capitale économique voit circuler environ 1 million de véhicules dans ces différentes artères. Un chiffre qui reste minime par rapport au volume de la population casablancaise mais qui pose déjà de sérieux problèmes de circulation et de mobilité urbaine. « Il faut reconnaitre que ce chiffre est appelé à évoluer encore et que la ville risque de s’en trouver plus congestionnée à cause surtout du manque d’infrastructures et de mesures d’accompagnement adéquates d’une telle évolution », reconnait Youssef Draiss, directeur général de Casa Transport.

Une problématique de taille et un casse-tête aussi bien pour le public que pour le secteur privé, comme on l’a plusieurs fois répété lors de cette rencontre. Se trouvant plus que jamais au centre des débats au vu de son impact sur le dérè- glement climatique, la mobilité urbaine et plus précisément le transport urbain, est aujourd’hui responsable de l’émission de 2,3Gt CO2eq par an. Un chiffre qui pourrait doubler d’ici 2050…si rien n’est fait pour y remédier. Mais, d’après les affirmations des intervenants de cette rencontre, des efforts seront déployés de part et d’autre pour y faire face. « Il est important d’agir collectivement dans le cadre de partenariat public/privé pour améliorer la situation sur les plans sanitaire, économique et en terme d’infrastructures », soutient Khalid Safir, wali de Casablanca.

Rappelons que ce partenariat public privé vise essentiellement la réduction des émissions de gaz à effet de serre et des pollutions causant toute sorte de maladies respiratoires. A cause du coût financier des embouteillages, une « mauvaise » mobilité urbaine est capable de plomber lourdement l’économie locale. Dans le même sens, Wafasalaf, détentrice du Label RSE de la CGEM en 2014, lance le nouveau produit « Salaf Ecolo Sayarati » pour le financement des voitures hybrides respectueuses de l’environnement. « Une façon pour nous de contribuer à la sensibilisation des citoyens et à promouvoir les biens d’équipement préservant l’environnement », soutient Wafasalaf .