Économie-Institutions : Les convictions du président Benjelloun

En cette fin d’année, au moment où les grands opérateurs économiques ne prennent la parole que pour mettre en lumière les performances de leurs entreprises, le président Othman Benjelloun a choisi de partager son regard sur le Maroc de 2016. Le symbole national de la réussite qu’est le président Benjelloun prend la parole en tant que citoyen voulant parler, en toute sincérité, avec ses concitoyens. Et avec toutes celles et tous ceux qui œuvrent au progrès des entreprises et organisations du pays, les entrepreneurs, investisseurs nationaux ou étrangers et l’ensemble des décideurs économiques privés ou publics.

Sans fioritures, Othman Benjelloun met l’accent sur les atouts qui distinguent le Royaume, d'une manière claire et nette, dans le paysage géopolitique, continental méditerranéen et arabe. « Le Maroc dispose d'un atout considérable que sont ses institutions constitutionnelles et à leur tête, notre Souverain. Dans d'autres circonstances, l'absence d'un gouvernement, issu d'élections législatives - des élections, d'ailleurs, qui se sont déroulées dans un climat de transparence à l'exemple de mûres démocraties - aurait pu constituer un handicap majeur pour la conduite des affaires de ce pays. Or, il n'y a nullement de vacance d'institutions, bien que le retard dans la constitution du Gouvernement soit regrettable. », souligne-t-il. Et d’ajouter : « Le Cabinet sortant, resserré depuis, expédie les ‘affaires courantes’, certes. Dans le même temps, la réalisation des grands chantiers majeurs du Maroc se poursuit sous l'impulsion de SM le Roi, avec son implication personnelle assidue, qui contribue à positionner toujours plus favorablement l'économie et la société marocaines sur l'échiquier régional, international et, notamment, continental. »

Pour étayer ses propos, Othman Benjelloun affirme qu’il suffit de retracer les intenses activités Royales menées depuis plus de trois mois, depuis la proclamation des résultats des élections législatives du 7 octobre dernier. Il donne comme exemples des actions concrètes ayant eu un fort impact sur l'échiquier mondial : le bon déroulement de la COP22 à Marrakech et le tournant décisif marqué aux niveaux économique et politique suite au nouveau périple Royal en Afrique subsaharienne. Il y ajoute le lancement ou l'inauguration de plusieurs programmes d'infrastructures économiques (aménagements d'espaces de promenade maritime, aérogares), d'infrastructures sociales (hôpitaux, centres de soins), d'infrastructures culturelles (Université des Sciences de la Santé, Mosquée, synagogues).

Autre initiatives Royales marquantes relevées par le président Benjelloun : l'annonce du lancement du Gazoduc ouest-africain transitant par le Maroc ou encore la 2e phase d'intégration des Migrants en situation irrégulière. « Ces Initiatives Royales sont autant d'exemples encourageants et stimulants pour l'ensemble des opérateurs économiques et les citoyens de ce pays. », conclut-il.

En partageant, d’une manière désintéressée, sa vision et ses convictions, le président Othman Benjelloun renvoie un signal fort aux investisseurs. Sans le vouloir, il coupe légitimement court aux divagations de certains amoureux de l’autoflagellation.