Vers le retour de la coalition sortante
Akhannouch u00e0 sa sortie de la rencontre avec Benkirane.

Sortie de tunnel. Après près de trois mois de consultations, tout porte à croire que la majorité sortante serait reconduite. Ni PI, ni UC, encore moins l’USFP n’en ferait partie.

Politique

Trois mois après le lancement des tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement, on semble s’acheminer vers une sortie de ce que les observateurs qualifiaient de « blocage ». En effet, mercredi 4 janvier 2017, le domicile du chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, a été « the place to be » pour quatre chefs de partis. Le président du RNI, a été le premier à avoir été reçu par Benkirane. Peu bavard, il déclarera avoir eu une nouvelle offre de la part du chef de file du PJD et qu’il devait revenir vers ses alliés avant de se fixer.

Reçu ce même jour, Mohand Laenser, secrétaire général du MP, confiera au sortir de son entrevue avec le chef de gouvernement désigné, avoir reçu une offre du Chef du gouvernement désigné consistant en une proposition de formation du nouveau gouvernement sur la base de la majorité en vigueur avant les élections du 7 octobre 2016. Ce qu’il qualifiera d’une offre « acceptable en principe » et qu’il compte examiner avec les instances décisionnelles du parti, ainsi qu’avec les alliés du parti de l’épi.

Nabil Benabdellah, Secrétaire général du PPS, versera dans le même sens en indiquant, après sa rencontre avec Benkirane, que l’on se dirigerait vers la reconduction de la coalition gouvernementale sortante.

Ceci étant, il va falloir s’attendre à de nouveaux épisodes relatifs à l’architecture du gouvernement, mais aussi à la répartition des portefeuilles. Sans oublier, bien entendu, l’épineuse question du perchoir de la première chambre du parlement et ce qui va avec. Tout un programme en perspective. Mais l’UC a beau crier, le PJD veut prendre les mêmes et recommencer. Il vient de le laisser entendre à travers un communiqué publié jeudi 5 janvier.