Yuri Averin présente « Totemism » au Jardin Rouge

A partir du 13 Février 2017

Soutenue par la fondation Montresso*, Jardin Rouge présente les travaux de résidence de Yuri AVERIN, avec l’événement «Totemism » à partir du 13 Février 2017.

L’événement « Totemism » est un vibrant hommage à la mère nature. Le jeune artiste russe Yuri Averin nous dévoile quinze toiles qu’il a réalisées durant ses résidences artistiques à Jardin Rouge. Tout se passe comme si l’artiste nous appelait à découvrir un ordre jusque là caché et nous entrainait dans une marche de l’âme humaine.

C’est en 2015 que Yuri quitte sa Russie natale pour une résidence à Jardin Rouge à Marrakech. Sa rencontre avec le Maroc est révélatrice, il y découvre des couleurs, des rites, et pose sa réflexion sur la connexion des peuples Africains à la terre. Yuri Averin s’emplit de tout ce qui l’entoure, les hommes, les émotions, la nature pour interpréter la symbolique abstraite du Totem.

Ses œuvres sont le cheminement d’une longue et profonde réflexion spirituelle. L’artiste s’imprègne de ses multiples lectures pour révéler sur les toiles son ressenti, construit par la concentration et par le processus magique de la vacuité de l’esprit. Sa peinture est un souffle qui s’émancipe de la toile recherchant l’harmonie et l’équilibre d’un mouvement incessant.

L’univers de Yuri suggère des rêves intérieurs et nous renvoie en permanence à l’expérience de l’immatérialité. Il met l’âme du regardeur en vibration et médite sur les formes et les couleurs pour trouver les combinaisons idéales qui feront de son abstraction une œuvre. Ses partitions géométriques laissent entrevoir des évocations de masque, d’offrande…. ses lignes verticales décrivent le lien qui unit le monde des sensations et le monde de l’inconscient. Par ses formes sacrées, les œuvres donnent naissance à des narrations cryptées où l’artiste crée son propre langage.

Jeune artiste de la scène russe, Yuri Averin dessine depuis son plus jeune âge sur toutes les surfaces de la maison familiale : les murs, les carnets de sa mère, les cahiers de sa sœur… Plus tard, sur le chemin de l’école, il découvre les pionniers du graffiti de sa ville, les « Abnormal Crew », se passionne pour le mouvement Hip Hop, et, au gré de ses rencontres réalise ses premières empreintes urbaines.

Sous l’influence de la musique orientale et expérimentale, il compose ensuite des peintures plus abstraites dans des usines et des chantiers abandonnés. C’est la rencontre avec son maitre d’étude Iury KOUBITSKY qui est déterminante et lui permet de faire évoluer sa peinture en la positionnant au cœur d’un tout, d’une énergie.