Des djihadistes arrêtés à Barcelone en relation avec les attentats de Bruxelles

Les services de sécurité espagnols ont arrêté neuf individus dans l'opération contre le terrorisme djihadiste menée mardi 26 avril dans la zone métropolitaine de Barcelone. Quatre d’entre eux sont liés aux auteurs de l’attentat à la bombe de l'aéroport bruxellois de mars 2016.

Les neuf détenus sont tous des hommes âgés de 30 à 40 ans, l'un de nationalité espagnole et le reste de nationalité marocaine, qui devraient être mis à la disposition de l'Audiencia Nacional le jeudi suivant. Ils sont accusés de crimes d’appartenance à une organisation terroriste, de trafic de drogue, de vol qualifié, de possession d'armes et de blanchiment d'argent.

La plupart des détenus sont connus par la police pour des activités criminelles et es activités de crime organisé, principalement liées au trafic de drogue, selon des sources proches de l'affaire.

L'enquête, qui a débuté il y a huit mois, se distingue par sa «complexité», la diversité des crimes étudiés, le nombre de personnes impliquées et les centaines de milliers de données analysées par les analystes de la police. Des enquêtes ont été menées auprès des détenus en Belgique pour leur participation aux attaques de mars 2016.

Lors de l'opération appelée Apolo, les Mossos d'Esquadra (Police de catalogne) ont pratiqué douze opérations, en collaboration avec la Police fédérale belge et la Police nationale, au cours desquelles ils ont intercepté des armes à feu, des stupéfiants divers, des documents, des appareils électroniques, des ordinateurs et de l'argent liquide.

Simultanément, les Mossos d'Esquadra et la Police nationale collaborent avec la police marocaine dans plusieurs dossiers au Maroc dans les foyers des personnes arrêtées, en vertu d'une commission rogatoire internationale demandée par le chef de la cour centrale de l'Instruction Numéro 6 de la Cour nationale, Eloy Velasco.