Le procès de Bouachrine s’ouvre dans une ambiance de ring. Vers 10H35, soit 5 minutes seulement à peine après que le juge Bouchaib Farah, qui instruit cette affaire, a appelé, chacun par son nom, les avocats défendant l’accusé dont Me Mohamed Ziane, que ce dernier a provoqué un grave incident. Après avoir demandé au juge de ne pas donner la parole à la défense sans avoir tranché la question de savoir qui pourrait être qualifié de victime, il a poussé son confrère Jaouad Benjelloune Touimi, membre de la partie adverse. A quelques pas seulement du juge, Ziane criait d’une manière hystérique pour empêcher la partie adverse de parler. La séance a été aussitôt momentanément levée pour reprendre une vingtaine de minutes plus tard.

A la reprise, les échanges sur des éléments de procédure entre les différentes parties ont été, plusieurs fois, entrecoupées de pauses forcées, tant la tension était palpable. Au final, après avoir appelé les plaignantes, le juge a décidé du report du procès au 15 mars.