Anarchie casablancaise
La corniche, un samedi matin

A Casablanca, on stationne comme on veut, où on veut, sans la moindre contrainte. Malgré la campagne de sensibilisation du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), incitant les piétons à utiliser les passages qui leur sont réservés, les automobilistes, aussi aisés et instruits soient-ils, continuent à abuser. Sur la corniche, on stationne sur les pistes des cyclistes et même sur les passages piétons pourtant très visibles. Casablanca semble être une ville sans contrôle. Alors que les dépanneuses excellent dans la sanction des pauvres motocyclistes, elles « oublient » de sanctionner les mauvais stationnements. Ils sont pourtant innombrables. Partout les automobilistes laissent leurs voitures en deuxième position, malgré les panneaux de signalisation. Où est donc la police ? Exemples à surveiller, Boulevard Zerktouni où une société de sécurité s’est approprié le trottoir ; 2 mars ; Boulevard Ba Hmad où les camions ont créé leur propre zone logistique, devant la gare Casavoyageurs… Les exemples ne manquent pas, mais il paraît que la police est dépassée. english portuguese translator