Assises de l’Agriculture : Agri-business et sécurité alimentaire en débat

Tenue le 23 avril, la 6e édition des Assises de l'agriculture a été axée sur L’agri business, la sécurité alimentaire et la valorisation du potentiel agricole. La cérémonie inaugurale de cet évènement a été présidée par le souverain, en présence du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.

A la veille de l’ouverture de la 8e édition du Salon international de l'agriculture (SIAM) qui se tient à Meknès du 24 au 28 avril, les Assises de l’agriculture ont réuni un millier de participants, dont des opérateurs marocains et étrangers, les représentants des différentes filières d'agriculture, ainsi que les responsables des différents départements concernés et d'organismes financiers. « Agri business et sécurité alimentaire : une meilleure valorisation du potentiel agricole » était le thème central longuement débattu à l’occasion. L’évènement a permis au ministre de l’Agriculture de présenter le bilan du Plan Maroc Vert et les perspectives du secteur agricole à l’horizon 2020. Selon Aziz Akhannouch, depuis son lancement, en 2008, le plan « Maroc Vert » a permis l'augmentation de 11% des superficies cultivées (+750.000 ha) et l'amélioration du rendement des principales filières de production, avec un taux qui varie entre 6% pour les agrumes et 65% pour les céréales, notant une quasi-stabilité de l'indice des prix des produits alimentaires agricoles qui n'a pas dépassé les 13%, contre 33% au niveau international. De même, selon le ministre, les investissements dans le secteur ont totalisé 53 milliards de dirhams durant les cinq dernières années. Maintenant le cap,

Akhannouch fixe comme objectif pour les cinq prochaines années la consolidation des acquis enregistrés et la mise au cœur de la stratégie de développement des petits agriculteurs dans le cadre de l'agriculture solidaire en donnant la priorité aux zones montagneuses. « Le but est de conforter la place du secteur en tant que levier de développement socio-économique », a souligné le ministre.

Par ailleurs, parce que la réponse au défi de la sécurité alimentaire nécessite une réponse globale, le Maroc restera ouvert à la coopération tant au niveau de la Méditerranée qu’au niveau continental. Sur ce plan, l’Afrique offre de grandes opportunités. Ce n’est pas pour rien que le groupe OCP a lancé l’immense chantier de la fertilisation à destination de l’Afrique. Des pays, comme le Gabon, sont demandeurs de l’apport du Maroc. C’est ce qu’a confirmé le président gabonais en prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture des Assises. « Il nous revient de travailler de concert pour bâtir des économies solides, durables et dynamiques qui profiteront à toutes les parties », a affirmé le Président Ali Bongo Ondimba dont le pays dispose de son propre plan de développement de l'agriculture et des espaces de forêts baptisé « Gabon Vert ». Bongo s’est dit convaincu qu'au terme des

Assises de l’agriculture, « le Gabon et le Maroc jetteront les bases de nouveaux rapports plus denses qui continueront l'exemple d'une collaboration et d'une intégration sud-sud exemplaire, à travers des partenariats fructueux et multiformes dans tous les secteurs ». A noter, que le Souverain, accompagné du Président gabonais, a présidé la cérémonie de signature de quatre conventions entre le gouvernement et les professionnels du secteur visant le développement de l'agriculture marocaine et le renforcement de sa compétitivité купить маршрутизатор для дома