Pakistan. Condamné à mort pour ses flatulences dans les mosquées

Muhammad Al Wahabi, citoyen Pakistanais de 33 ans, vient d’être condamné à mort. Il a été accusé d’avoir laissé s’échapper ses gaz intestinaux 16 fois dans 6 mosquées différentes, pendant Ramadan. Pour sa défense, il a expliqué qu’il était malade, probablement de flatulences excessives, et qu’il avait maintes fois introduit un tempax dans son rectum pour empêcher ce que le procureur appelle un « grand blasphème » sans résultat. Comme c’est un bon musulman, il ne peut pas non plus ne pas aller à la mosquée. Le juge lui a laissé quand même le choix entre deux modes d’exécution, lui couper la tête ou le lapider à mort. Il a choisi le sabre, mais le procureur adjoint a dit que c’est une peine plus douce que la lapidation parce qu’avec le sabre il meurt vite. Le condamné assurait sa propre défense, aucun avocat n’a pu le représenter. « Aucun avocat ne serait assez fou pour compromettre sa carrière » explique l’expert juridique Andrew Jones, cité par les médias pakistanais. « Si son client est condamné, l’avocat sera poursuivi et aurait le même châtiment que son client » souligne-t-il. Finalement, résigné, le coupable de cet affront a remercié le juge pour son verdict et demandé pitié pour ses deux femmes et ses sept enfants.