Colère : Les associations œuvrant dans le domaine du handicap interpellent Bassima El Hakkaoui

L’Union des associations œuvrant dans le domaine du handicap (UNAHM) monte de nouveau au créneau pour éveiller les consciences. L’objectif de ce groupement associatif est d’éviter que des milliers d'enfants et de personnes en situation de handicap et de vulnérabilité soient encore privés de l'accès aux centres et classes d'éducation inclusive lors la prochaine rentrée scolaire 2018/2019. Ce qui fait peser ce risque, ce sont les conditions, qualifiées d’abusives par l’UNAHM, du cahier des charges relatif à la demande de soutien du Fonds de cohésion sociale 2018. S’y ajoute aussi le non-versement des subventions de soutien des années antérieures ainsi que de la subvention de 2018.

Dans une dernière tentative, l’UNAHM s’est réuni, le 11 juillet dernier avec Bassima Hakkaoui. A cette occasion, la ministre de la Famille de la solidarité, de l'égalité et du développement social a écouté les différents problèmes liés au dossier de la subvention d’appui à la scolarité des personnes en situation de handicap, et les propositions émises par des militants de terrain. Mais la seule mesure concrète qui a été prise par la ministre était de reporter le délai de dépôt des dossiers au 31 juillet. Ce faisant, elle a émis des réserves quant à d’autres points en arguant qu’elle ne pourra apporter aucun changement tant qu’elle n’aura pas organisé une journée nationale d’évaluation du cahier des charges, prévue pour la prochaine rentrée scolaire. Comme d’autres ministres, Hakkaoui donne du temps au temps dans un dossier dont elle ne semble pas comprendre l’urgence. C’est ce qui a provoqué la colère de l’UNAHM qui vient de lui adresser ce mémorandum :

Mémorandum de plaidoirie en faveur de l'accès des personnes en situation de handicap au Maroc aux services fondamentaux et leur jouissance de tous leurs droits économiques, sociaux, culturels et politiques

Présentation et contexte

Des milliers d'enfants et de personnes en situation de handicap et de vulnérabilité se voient encore privés de l'accès aux centres et classes d'éducation inclusive au titre de la prochaine rentrée scolaire 2018/2019. Cela est dû aux conditions abusives du cahier des charges relatif à la  demande de soutien du Fonds de cohésion sociale 2018 d'une part, et au non-versement des subventions de soutien des années antérieures ainsi que l'année 2018, d'autre part.

Les raisons