Olympus, un scandale japonais

L’ex-PDG d'Olympus et deux anciens dirigeants de l’entreprise nippone d'appareils photo et endoscopes, ont écopé de prison avec sursis.  Tsuyoshi Kikukawa et ses complices ont été jugés coupables de malversations ayant permis de dissimuler d'importantes pertes financières à partir du début des années 1990. Le scandale avait éclaté fin 2011 après les révélations d'un patron étranger de la firme. Le procureur avait requis en mars cinq ans de prison ferme contre M. Kikukawa, ex-figure d'Olympus accusée d'avoir joué un rôle central dans le maquillage des comptes du groupe. Finalement, le septuagénaire Kikukawa s'en tire avec 3 ans de prison avec sursis assortis d'une période de probation de 5 ans. Ses deux complices, le directeur général adjoint Hisashi Mori et le contrôleur de gestion Hideo Yamada, écopent quant à eux respectivement de 2,5 ans et 3 ans d'emprisonnement avec sursis accompagnés d'une mise à l'épreuve de 4 et 5 ans.

Le groupe a pour sa part été condamné mercredi par ce même tribunal à une amende de 700 millions de yens (5,5 millions d'euros), contre 1 milliard de yens requis. Olympus avait déjà dû s'acquitter d'une sanction de 191,82 millions de yens décidée en juillet 2012 par l'Agence des services financiers.

L'affaire Olympus avait débuté mi-octobre 2011 avec le renvoi du PDG britannique Michaël Woodford, officiellement limogé six mois après sa nomination en raison de "méthodes de travail inadaptées". La réalité était cependant différente.

Avec AFP dictionary translator english to spanish