L’administration Trump torpille l’Organisation de libération de la Palestine

"Après un examen attentif, l’Administration a décidé de fermer le bureau de la Délégation générale de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington", a déclaré la porte-parole du département d'Etat américain, Heather Nauert, lundi 10 septembre 2018,

"Nous avons autorisé le bureau de l'OLP à mener des opérations visant à réaliser une paix durable et globale entre Israéliens et Palestiniens depuis l'expiration d'une dérogation antérieure en novembre 2017. Cependant, l'OLP n'a pas pris de mesures pour faire progresser le processus et des négociations significatives avec Israël", a-t-elle justifié dans un communiqué.

"Au contraire, ajoute la même source, les dirigeants de l'OLP ont condamné un plan de paix américain qu'ils n'ont pas encore vu et ont refusé de dialoguer avec le gouvernement américain en ce qui concerne les efforts de paix et autres".

Cette décision est également compatible avec les préoccupations de l’administration Trump et du Congrès concernant les tentatives palestiniennes de lancer une enquête sur Israël par la Cour pénale internationale.

Le département d'Etat assure que les États-Unis continuent de croire que "les négociations directes entre les deux parties sont la seule voie à suivre", et de déployer des efforts pour parvenir à une paix durable et globale.

Cette nouvelle décision s'ajoute à une série de mesures prises en l'espace de quelques semaines par la Maison Blanche, à savoir l'annulation de plus de 200 millions de dollars d'aide bilatérale, l'arrêt du financement de l'Agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens (Unrwa), et la suppression de 25 millions de dollars d'aide aux hôpitaux palestiniens d'Al-Qods.