Algerie
Rétropédalage révélateur sur la crise de l’eau à Alger
Les Algériens ne s’étonnent plus en assistant aux rétropédales incessants de leurs responsables. Le dernier en date est signé la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL).
Mohammed Zainabi
La pénurie de l’eau en Algérie s'aggrave de plus en plus, poussant les Algériens à se ruer sur les robinets publics.
L’eau manque à Alger au point que les autorités cogitent pour fermer le plus longuement possible les robinets dans la capitale algérienne. C’est la seule solution qu’ils ont trouvé face à la raréfaction des ressources hydriques qui s’accélère en Algérie en même temps que tarissent les puits de pétrole.
D’ailleurs, peu de temps avant le retrait du communiqué de la SEAAL, c’est le président Tebboune qui a dû annuler le rocambolesque projet de loi sur la déchéance de la nationalité. Le retrait est, à chaque fois, justifié par une supposée «interprétation erronée» de la part de la population. Sauf que l'erreur est en vérité dans les décision mal réfléchie qui montre l’énorme fossé qui sépare les décideurs du pauvre peuple algérien.
Le communiqué de la SEAAL ayant été retiré aussitôt après sa publication.
La SEAAL a d’ailleurs annoncé aujourd’hui, via un communiqué aussi sec que le ciel algérien, que les Algérois n’allaient pouvoir s’approvisionner chaque jour en eau potable que de midi à 18H. Le reste du temps, pas une guette ne pouvait donc couler de leurs robinets.
Ce rétropédalage, habituel en Algérie, révèle l’incroyable amateurisme qui marque la gestion des affaires algériennes, y compris politiques.Les internautes ont vite fait de déclarer un Hirak de la soif. Voyant que le bateau du palais El Mouradi allait encore prendre de l’eau, le communiqué controversé a été vite retiré.
D’ailleurs, peu de temps avant le retrait du communiqué de la SEAAL, c’est le président Tebboune qui a dû annuler le rocambolesque projet de loi sur la déchéance de la nationalité. Le retrait est, à chaque fois, justifié par une supposée «interprétation erronée» de la part de la population. Sauf que l'erreur est en vérité dans les décision mal réfléchie qui montre l’énorme fossé qui sépare les décideurs du pauvre peuple algérien.
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