Société
«Manifesting». Quand TikTok verse dans le «positive thinking»
Alliant spiritualité et pensée positive, le «manifesting» est la tendance du moment sur TikTok.

Le «manifesting» ne serait-il rien d'autre qu'une manifestation de désespoir ?

Les rituels du «manifesting» font florès sur TikTok
Sous l’effet de la déprimante crise pandémique, la santé physique et mentale est érigée désormais, partout, par tous et par toutes, en priorité absolue. Dans le même sens, la pensée positive est hissée en panacée. Se ruant sur divers supports qui se disent créatifs, les internautes commencent même à accomplir des rituels de positivité pour activer la fameuse loi d’attraction. Certains(es) s’y emploient pour forcer l’arrivée de jours meilleurs, d’autres pour accélérer la fin de la pandémie, d’autres encore pour trouver l’emploi rêvé ou pour s’attirer la prospérité tant espérée...
Ce phénomène gagne en popularité notamment sur TikTok sous les hashtags #manifestation et #lawofattraction. Dans la foulée, des contenus du livre sur le développement personnelle «The Secret» de Rhonda Byrne, publié en 2006, et le documentaire qui l’a suivi refont surface. La loi d’attraction qu’ils abordent devient presque divine. Sur cette base, nombreux sont les adeptes du «manifesting» qui croient dur comme fer qu’on attire ce que l’on pense. Ils/Elles se concentrent donc sur le verre à moitié plein en espérant que cela aura un impact positif sur leur vie.
Karin Yee explique : « Dans un carnet, le matin, notez votre manifestation trois fois. L’après-midi, écrivez-la six fois de plus. Et le soir, neuf fois supplémentaire. À chaque fois, prenez 17 secondes pour le faire. »
De telles pratiques deviennent obsessionnelles chez de nombreux internautes comme on peut le voir sur TikTok. Une myriade de rituels est conseillée sur cette plateforme de vidéos courtes, habituellement hilarantes. Certains vont même jusqu’à accompagner leur foi en le «manifesting» par un changement radical de look. C’est ce qui fait dire à ceux qui critiquent ce phénomène qu’il n’est rien de plus qu’une autre forme de manifestation du désespoir que la crise sanitaire a fortement accentué.
Ce phénomène gagne en popularité notamment sur TikTok sous les hashtags #manifestation et #lawofattraction. Dans la foulée, des contenus du livre sur le développement personnelle «The Secret» de Rhonda Byrne, publié en 2006, et le documentaire qui l’a suivi refont surface. La loi d’attraction qu’ils abordent devient presque divine. Sur cette base, nombreux sont les adeptes du «manifesting» qui croient dur comme fer qu’on attire ce que l’on pense. Ils/Elles se concentrent donc sur le verre à moitié plein en espérant que cela aura un impact positif sur leur vie.
Dans ce cheminement, il y a même des méthodes. La 369 fait actuellement fureur sur Tiktok. Élaborée par Karin Yee, célèbre coach de la loi de l’attraction, elle repose sur les chiffres que son maître spirituel Nikola Tesla dits divins (3, 6 et 9) et sur la théorie d’Abraham Hicks connu sous le nom de «17 secondes».Selon divers experts s’étant exprimés sur le sujet dans différents sites spécialisés en bien-être et santé, cette «pratique spirituelle permet le transport d’une énergie concentrée». Selon eux, les pensées constituent une sorte de souffle inspirant qui guide l’énergie de l’univers. Selon cette théorie, quand on croit, avec grande conviction, en ses rêves et en ses désirs en y pensant, ceux-ci se réaliseront.
Karin Yee explique : « Dans un carnet, le matin, notez votre manifestation trois fois. L’après-midi, écrivez-la six fois de plus. Et le soir, neuf fois supplémentaire. À chaque fois, prenez 17 secondes pour le faire. »
De telles pratiques deviennent obsessionnelles chez de nombreux internautes comme on peut le voir sur TikTok. Une myriade de rituels est conseillée sur cette plateforme de vidéos courtes, habituellement hilarantes. Certains vont même jusqu’à accompagner leur foi en le «manifesting» par un changement radical de look. C’est ce qui fait dire à ceux qui critiquent ce phénomène qu’il n’est rien de plus qu’une autre forme de manifestation du désespoir que la crise sanitaire a fortement accentué.