Ainsi va le Maroc
Maroc-Espagne. La fin des mythes

Le mythe du parti patriote
"Le moment n'est pas encore venu d'exiger la restitution des villes de Sebta et Melillia". Déclaration de Abdelilah Benkirane, encore chef du gouvernement en juillet 2015. Selon lui, l'Espagne était un partenaire économique important pour le Royaume. Donc chut, ne réveillez pas le démon!
6 années plus tard, le PJD n'a toujours rien entrepris pour récupérer les deux villes et les îles. Mais, déjà pour lui, il est temps de libérer le Gaza des ses frères islamistes. En fait, ils aiment bien que le Maroc soit dans dans la mouise pour pouvoir lui sauter dessus plus facilement.
Merci aux Espagnols de nous avoir rappelé que Sebta et Mélilia font toujours partie de nos projets. Quant aux partenaires économiques on en trouve partout aujourd'hui. Et de bien meilleurs. La prochaine Marche verte sera bleue, elle passera par la plage.
Le mythe des médias indépendants
Qu'a fait la presse espagnole dans ce contexte de crise? Elle s'est rangée du côté de son pays, ce qui est normal, sauf quelques médias qui ont pu maintenir une ligne éditoriale professionnelle. Je veux juste montrer aux Marocains qui suivent comme des brebis les médias espagnols ou français chaque fois qu'ils critiquent le Maroc. Comme si leur parole était l'évangile. Vous avez compris maintenant? Quand ils vous disent que votre justice n'est pas indépendante, que les droits de l'homme chez vous sont lamentables, vous êtes heureux de saisir l'occasion de critiquer votre pays. Ben voici où en est la justice espagnole. Aux ordres des services secrets. Comme les médias européens (TV5, France 24, le Monde, El Pais, ABC, Deutsche Welle...), même les médias privés sont noyautés, ils vivent grâce aux subventions de l'Etat, et aux publicités offertes par leurs propriétaires et leurs clans. Normal que ceux-ci fixent la ligne éditoriale. Alors Capice?
Le mythe de Khawa Khawa
« Je suis dans les meilleures conditions physiques, morales et psychologiques chez moi à Alger ». Be Battouche parle au président Tebboun. Dis ça au peuple d’Alger qui n’a l’eau au robinet que 5 heures par jour. Le citoyen algérien qui se bat chaque jour pour faire les courses ou retirer un peu d’argent apprécie cette générosité envers un mercenaire qui lui coûte des milliards.
Le régime algérien fait tout pour faire oublier la compétition économique où il est perdant en se focalisant sur la compétition politique où les performances ne sont pas mesurables et où on peut donc dire tout ce qu’on veut. Le mythe Khawa Khawa (tous frères) est tombé. Une bien curieuse fraternité.