"Pegasus Project". Le Maroc lance de nouvelles ripostes judiciaires en France contre ses diffamateurs
N'ayant pas reçu les preuves réclamées à Amnesty International et au collectif "Forbiden Stories" concernant les accusations d'espionnage portées sans fondement à son encontre, le Maroc annonce l'intensification des procédures judiciaires contre ses diffamateurs.

Même si le Maroc a déjà bien précisé, par la voix de son ambassadeur en France et par son avocat, Me Olivier Baratelli n'avoir ni acheté ni utilisé le logiciel Pegasus contre qui que ce soit, des médias continuent à reprendre les accusations contenues dans le rapport de "Pegasus Project" d'Amnesty International. En réponse, le Maroc annonce ce mercredi 28 juillet, par la voix de Me Baratelli, l'intensification des procédures judiciaires contre les auteurs et les colporteurs de ces assertions infondées.
De son côté, le ministre marocain de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, dépose mercredi à Paris une plainte en "dénonciation calomnieuse" à l'encontre de Mediapart et de son directeur de publication Edwy Plenel, a annoncé dans un communiqué l'avocat du ministre, Me Rodolphe Bosselut.
Le ministre entend contester "les allégations insidieuses et les calomnies colportées depuis plusieurs jours par ces médias qui portent des accusations graves, contre des institutions qu'il représente, sans avancer la moindre preuve concrète", poursuit le communiqué.
Pour rappel, le Maroc avait déjà lancé, le 23 juillet, une première procédure judiciaire contre "Forbiden Stories" et Amnesty international.
Par ailleurs, en France, certains connaisseurs de la chose sécuritaire montrent la nullité des accusations portées contre le Maroc. Parmi eux, Bernard Squarcini. Après s'être déjà exprimé via Europe1 affirmant qu'il ne croit pas trop aux allégations avancées par Amnesty et véhiculées par les médias affiliés à "Forbiden Stories", l’ancien directeur du renseignement intérieur français persiste et signe. "Le Maroc n’a aucun intérêt à faire espionner Emmanuel Macron", affirme-il en décryptant pour le magazine Le Point l’affaire d’espionnage Pegasus.
Son analyse montre qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une tempête dans un verre d'eau.
Une première audience procédurale est prévue le 15 octobre devant la chambre spécialisée en droit de la presse.L'avocat du royaume a affirmé à l'AFP avoir fait remettre "quatre nouvelles citations directes en diffamation". Deux d'entre elles visent le quotidien Le Monde, membre du consortium de 17 médias internationaux ayant révélé le scandale, et son directeur Jérôme Fenoglio, une troisième poursuit Mediapart et son patron Edwy Plenel, et la dernière attaque Radio France, également membre du consortium, a précisé l'avocat.
De son côté, le ministre marocain de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, dépose mercredi à Paris une plainte en "dénonciation calomnieuse" à l'encontre de Mediapart et de son directeur de publication Edwy Plenel, a annoncé dans un communiqué l'avocat du ministre, Me Rodolphe Bosselut.
Le ministre entend contester "les allégations insidieuses et les calomnies colportées depuis plusieurs jours par ces médias qui portent des accusations graves, contre des institutions qu'il représente, sans avancer la moindre preuve concrète", poursuit le communiqué.
Pour rappel, le Maroc avait déjà lancé, le 23 juillet, une première procédure judiciaire contre "Forbiden Stories" et Amnesty international.
Par ailleurs, en France, certains connaisseurs de la chose sécuritaire montrent la nullité des accusations portées contre le Maroc. Parmi eux, Bernard Squarcini. Après s'être déjà exprimé via Europe1 affirmant qu'il ne croit pas trop aux allégations avancées par Amnesty et véhiculées par les médias affiliés à "Forbiden Stories", l’ancien directeur du renseignement intérieur français persiste et signe. "Le Maroc n’a aucun intérêt à faire espionner Emmanuel Macron", affirme-il en décryptant pour le magazine Le Point l’affaire d’espionnage Pegasus.
L’ancien directeur du renseignement intérieur français Bernard #Squarcini décrypte l’affaire d’espionnage #Pegasus et les relations diplomatiques entre les deux pays. https://t.co/0HnuzZE6gl@azizzemouri1#Marocpic.twitter.com/D6LhDwknFd
— Le Point (@LePoint) July 28, 2021
Son analyse montre qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une tempête dans un verre d'eau.