Nouveau gouvernement. Une coalition RNI-PAM-PI se profile
Les partis de la colombe, du tracteur et de la balance semblent s’acheminer vers la constitution d’une alliance des gagnants pour former la nouvelle majorité gouvernementale. Des signaux forts ont été donnés dans ce sens.

De gauche à droite : Aziz Akhannouch, Abdellatif Ouahbi et Nizar Baraaka
L’alliance officiellement scellée entre le RNI, le PAM et l’Istiqlal au niveau local et régional serait-elle maintenue pour la formation du nouveau gouvernement ? Tout prête à le croire.
Cette possibilité est devenue encore plus plausible après le communiqué publié, hier, par le PAM à l’issue de son conseil national. Cette instance décisionnaire a approuvé l’offre de participation au prochain gouvernement.
«Les membres du conseil national du parti ont réaffirmé la nécessité d’une participation effective et réelle du PAM au prochain gouvernement, qui tient en compte son poids politique et son programme électoral réaliste et distingué, ayant constitué la base de l’engagement entre le parti et les électeurs», indique la formation politique dirigée par Abdellatif Ouahbi dans son communiqué.
Les membres du Conseil national ont chargé le Secrétaire général du parti de poursuivre les consultations en cours sur la formation du prochain gouvernement, précise le document.
Dans ses communications à travers ses plateformes en ligne, le RNI appuie l'idée de cette coalition.
Quid de l’USFP, du MP et de l’UC ?
En s’étant montré hostile à l’entrée du PAM au gouvernement, à travers son quotidien «Al Ittihad Al Ichtiraki», l’USFP semble avoir déjà mis un pied dans l’opposition. Il pourrait y faire figure de meneur avec le PPS et le PSU en faisant de l’ombre à un PJD affaibli.
Le Mouvement populaire et l’Union constitutionnelle pourraient, quant à eux, renforcer l’alliance gouvernementale pour lui assurer une majorité plus que confortable au parlement.
Après avoir rencontré l’ensemble des partis qui seront représentés sous l’hémicycle, Aziz Akhannouch a laissé entendre que la configuration de la nouvelle équipe gouvernementale pourrait être annoncée la semaine prochaine.
Cette possibilité est devenue encore plus plausible après le communiqué publié, hier, par le PAM à l’issue de son conseil national. Cette instance décisionnaire a approuvé l’offre de participation au prochain gouvernement.
«Les membres du conseil national du parti ont réaffirmé la nécessité d’une participation effective et réelle du PAM au prochain gouvernement, qui tient en compte son poids politique et son programme électoral réaliste et distingué, ayant constitué la base de l’engagement entre le parti et les électeurs», indique la formation politique dirigée par Abdellatif Ouahbi dans son communiqué.
Les membres du Conseil national ont chargé le Secrétaire général du parti de poursuivre les consultations en cours sur la formation du prochain gouvernement, précise le document.
Dans ses communications à travers ses plateformes en ligne, le RNI appuie l'idée de cette coalition.
Quid de l’USFP, du MP et de l’UC ?
En s’étant montré hostile à l’entrée du PAM au gouvernement, à travers son quotidien «Al Ittihad Al Ichtiraki», l’USFP semble avoir déjà mis un pied dans l’opposition. Il pourrait y faire figure de meneur avec le PPS et le PSU en faisant de l’ombre à un PJD affaibli.
Le Mouvement populaire et l’Union constitutionnelle pourraient, quant à eux, renforcer l’alliance gouvernementale pour lui assurer une majorité plus que confortable au parlement.
Après avoir rencontré l’ensemble des partis qui seront représentés sous l’hémicycle, Aziz Akhannouch a laissé entendre que la configuration de la nouvelle équipe gouvernementale pourrait être annoncée la semaine prochaine.