Émigration. La France sanctionne le Maroc, l’Algérie et la Tunisie par les visas
Les autorités françaises viennent de décider la réduction de moitié le nombre de visas délivrés aux Marocains et aux Algériens et de 30% pour les Tunisiens. Pourquoi maintenant ? Explications.
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français
Par la voix de son porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, la France affirme avoir mis à exécution sa "menace" dans le dossier des migrants se trouvant sur le sol français et qui doivent être reconduits dans leur pays d’origine.
Gabriel Attal peine à trouver des arguments convaincants pour expliquer le timing de cette surprenante décision. Il se limite à affirmer que le sujet a été abordé, depuis des mois, avec les ambassades des pays concernés. Sauf que même le ton qu’il emprunte sent fort l’électoralisme. «Il s’agit de la mise à exécution de la menace drastique de la France contre ces pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière», martèle Attal.
Cette sortie (de piste) montre la propension de la République en marche, comme les autres partis français, de droite comme de gauche, à aller repêcher des électeurs de l’extrême droite.
Mesure électoraliste s’inscrivant dans le «zemmourisme» que connaît le débat politique en France à la veille des prochaines présidentielles dans l’Hexagone ?Invité d'Europe Matin, ce mardi 28 septembre, Attal a annoncé que le Président français a décidé de diviser par deux le nombre de visas délivrés aux ressortissants algériens et marocains et de 30% pour les Tunisiens, en prenant 2020 comme année de référence.
Inédit:La #France exécute ses “menaces”et durcit les conditions d'octroi des #visas à l'égard du #Maroc, de l'#Algérie et de la #Tunisie .
— Samia Herrag (@HerragSamia) September 28, 2021
@GabrielAttal @Europe1
Campagne électorale ????. https://t.co/rjGkz9lNIP
Gabriel Attal peine à trouver des arguments convaincants pour expliquer le timing de cette surprenante décision. Il se limite à affirmer que le sujet a été abordé, depuis des mois, avec les ambassades des pays concernés. Sauf que même le ton qu’il emprunte sent fort l’électoralisme. «Il s’agit de la mise à exécution de la menace drastique de la France contre ces pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière», martèle Attal.
Cette sortie (de piste) montre la propension de la République en marche, comme les autres partis français, de droite comme de gauche, à aller repêcher des électeurs de l’extrême droite.