L’Algérie du sauve-qui-peut
Les Algériens vivent une humiliation quotidienne en se voyant dans l'incapacité de se procurer les plus élémentaires des produits alimentaires. Alors, à contrecœur, ils fuient massivement leur pays.
« Libérez l’Algérie » est l'un des leitmotivs des manifestations algériennes
Ces images se passent de tout commentaire. Pour espérer acheter un demi-litre de lait, des Algériens sont contraints de se lever à l’aube pour être parmi les premiers dans les longues files d’attente devant des épiceries.
Au terme d’une longue attente, la plupart reviennent les mains vides. Ils sont alors les premiers à se demander comment dans leur pays, qui produit du pétrole, on peut manquer de lait, de sucre, de semoule, d’huile, enfin de la plupart des denrées alimentaires les plus élémentaires.
La réponse, tous les Algériens la connaissent et nombreux sont parmi eux s’en indignent à tue-tête dans les incessantes manifestations auxquelles ils participent. « Libérez l’Algérie », les entend crier, les yeux mouillés. Parce que leur pays est pris en otage par les galonnés et leur serviteur du Palais d’El Mouradia. Ceux-là que les manifestants appellent « Al 3issaba » (la bande). Ce sont eux qui sont en train de provoquer la disette, voire la famine en Algérie. Ce sont eux qui provoquent le surenchérissement de tout ce qui est nécessaire dans une vie décente : de la farine, de l’huile, du lait, des légumes, des fruits...
Dégoûtés de devoir vivre l’humiliation des attentes devant les épiceries, dans les hôpitaux et partout où ils vont, les Algériens fuient leur pays. Femmes, hommes, jeunes et vieux, tous rêvent d’un quelconque ailleurs pour pouvoir vivre dignement.
Nombreux sont qui ne veulent plus attendre et s’en vont. C’est le cas de cette femme enceinte qui a été secourue récemment in extremis, avec ses cinq enfants, par les gardes-côtes espagnols alors qu’elle tentait, au risque de sa vie et de celle de ses petits, de rejoindre par tous les moyens l’Espagne. Où va l’Algérie ?
Au terme d’une longue attente, la plupart reviennent les mains vides. Ils sont alors les premiers à se demander comment dans leur pays, qui produit du pétrole, on peut manquer de lait, de sucre, de semoule, d’huile, enfin de la plupart des denrées alimentaires les plus élémentaires.
La réponse, tous les Algériens la connaissent et nombreux sont parmi eux s’en indignent à tue-tête dans les incessantes manifestations auxquelles ils participent. « Libérez l’Algérie », les entend crier, les yeux mouillés. Parce que leur pays est pris en otage par les galonnés et leur serviteur du Palais d’El Mouradia. Ceux-là que les manifestants appellent « Al 3issaba » (la bande). Ce sont eux qui sont en train de provoquer la disette, voire la famine en Algérie. Ce sont eux qui provoquent le surenchérissement de tout ce qui est nécessaire dans une vie décente : de la farine, de l’huile, du lait, des légumes, des fruits...
Dégoûtés de devoir vivre l’humiliation des attentes devant les épiceries, dans les hôpitaux et partout où ils vont, les Algériens fuient leur pays. Femmes, hommes, jeunes et vieux, tous rêvent d’un quelconque ailleurs pour pouvoir vivre dignement.
Nombreux sont qui ne veulent plus attendre et s’en vont. C’est le cas de cette femme enceinte qui a été secourue récemment in extremis, avec ses cinq enfants, par les gardes-côtes espagnols alors qu’elle tentait, au risque de sa vie et de celle de ses petits, de rejoindre par tous les moyens l’Espagne. Où va l’Algérie ?