Espagne
Le réseau terroriste algérien démantelé à Barcelone et à Madrid était téléguidé depuis l'Algérie
La police nationale espagnole a annoncé hier le démantèlement d’un groupe terroriste dont la plupart des membres sont Algériens. "L'émir" de ce réseau se trouve en Algérie et Alger fait comme si de rien n'était.
Les perquisitions effectuées au domicile du leader présumé du groupe ont permis la saisie de plusieurs machettes, ainsi que plusieurs dizaines de cartouches
Quatre membres d'un groupe terroriste affilié à Daech, dont trois radicaux Algériens, ont été arrêtés à Barcelone, alors que le cinquième a été interpellé à Madrid, a annoncé hier, mercredi 13 octobre, la police espagnole sur ses réseaux sociaux, sans préciser l’identité des deux autres détenus.
Les personnes interpellées sont toutes accusées d'appartenance à une organisation terroriste et d'auto-endoctrinement.
La même source indique avoir ouvert son enquête sur ce réseau en décembre dernier après avoir "détecté l'entrée en Espagne d'un membre présumé de l’État islamique" en provenance de l’Algérie, faisant valoir que les membres du groupe agissaient sous les ordres d'un individu qu'ils appelaient "Cheikh" et qui est accusé d"endoctrinement actif".
Déjà interpellé en 2016 en Turquie alors qu'il tentait de rejoindre le groupe État islamique (EI), cet individu avait été remis en liberté et s'était rendu dans plusieurs pays avant d'être arrêté en mars à Barcelone.
Les perquisitions effectuées au domicile du leader présumé du groupe ont permis la saisie de plusieurs machettes, ainsi que plusieurs dizaines de cartouches. Pendant ce temps, les services de renseignement algériens font comme si de rien n'était. Seraient-ils "hors service"?
Cette nouvelle interpellation remet sur le devant de la scène la question cruciale du manque de coordination des services de sécurité algérien avec les autres services de la région, rendant difficile la lutte contre le terrorisme.
Les personnes interpellées sont toutes accusées d'appartenance à une organisation terroriste et d'auto-endoctrinement.
Ces individus bénéficiaient de l'aide d'un individu qui, depuis l'Algérie, coordonnait les mesures de sécurité des nouveaux terroristes ayant accédé en Espagne pour qu’ils ne soient pas détectés par les services de sécurité, révèle la police espagnole.
La même source indique avoir ouvert son enquête sur ce réseau en décembre dernier après avoir "détecté l'entrée en Espagne d'un membre présumé de l’État islamique" en provenance de l’Algérie, faisant valoir que les membres du groupe agissaient sous les ordres d'un individu qu'ils appelaient "Cheikh" et qui est accusé d"endoctrinement actif".
Detenidos cinco presuntos yihadistas en #Barcelona y #Madrid
— Policía Nacional (@policia) October 13, 2021
El grupo estaría liderado por un individuo al que denominaban “Sheikh” -Jeque- y que ya fue detenido en 2016 en Turquía cuando pretendía unirse a #DAESH #SomosTuPolicía pic.twitter.com/U5ll7MfXne
Déjà interpellé en 2016 en Turquie alors qu'il tentait de rejoindre le groupe État islamique (EI), cet individu avait été remis en liberté et s'était rendu dans plusieurs pays avant d'être arrêté en mars à Barcelone.
Les perquisitions effectuées au domicile du leader présumé du groupe ont permis la saisie de plusieurs machettes, ainsi que plusieurs dizaines de cartouches. Pendant ce temps, les services de renseignement algériens font comme si de rien n'était. Seraient-ils "hors service"?
Cette nouvelle interpellation remet sur le devant de la scène la question cruciale du manque de coordination des services de sécurité algérien avec les autres services de la région, rendant difficile la lutte contre le terrorisme.